Je n'y comprends rien. [PV: Nina]

Voilà deux nuits que je m'étais disputé avec l'autre. Jamais je ne m'étais disputé avec lui de la sorte. Il nous est arrivé de nous disputer, sur certaines choses, mais il trouvait toujours le moyen de me faire taire. Non, a dire vrai, j'avais peur d'entrer en conflit avec lui. Je ne l'aimais pas, mais en même temps, il était le seul qui était là pour moi. Alors, à chaque fois, je me demandais "et si je le perdais définitivement ?". Et il le savait. Il avait toujours le dernier mot sur moi. Mais cette fois-ci, tout fut différent. J'étais véritablement hors de moi. Lorsque j'avais reconnu le couteau de Nina, j'étais entré dans une colère qui ne m'était jamais arrivé. Nina, c'était la seule personne qui s'était montrée douce et attentionnée envers moi depuis des années. Et alors, à cette vision, je cru que l'autre lui avait fait du mal. Qu'il l'avait tué, comme toujours. J'étais incontrôlable et je lui en voulais, terriblement. Il eu tout le mal du monde à me calmer et c'est alors qu'il me promis qu'il ne l'avait pas tué. L'autre est un être horrible, sanguinaire; mais il ne m'avait jamais mentit. Je le savais. Et je fus rassuré lorsqu'il me dit qu'il ne lui avait fait aucun mal. Je lui dis que je ne le pardonnerai jamais s'il l'avait blessé, et à ces mots, il fut pensif et ne prit plus la peine de me répondre. Ceci est la dernière chose dont je me souviens. Ensuite, j'ai été plongé dans un long sommeil forcé. J'avais eu peur, terriblement peur, qu'il s'était décidait de définitivement prendre mon corps; et je ne pouvais lutter. Ou bien, plutôt, j'en avais pas la force. Je m'étais laissé faire, baissant les bras, tout seul dans le vide, dans le noir. J'avais accepté de disparaître à tout jamais, bien qu'effrayé de disparaître de la sorte....

Alors qu'elle surprise de me lever, ce matin. Me réveiller doucement, lentement, en ouvrant les yeux et en constatant que j'étais à nouveau moi-même. Que je possédais à nouveau mon corps. J'ouvrais les yeux et les premiers rayons du soleil m'aveuglait. Je n'avais plus l'habitude d'user de mes yeux et je me les cacha instinctivement, aveuglé. Je me levais lentement du lit, me forçant à m'y habituer à nouveau, puis je touchais mon corps. C'était bien vrai et non un rêve. J'étais à nouveau moi. Alors, je soupirais, heureux. Mes yeux s'habituait doucement à la lumière du soleil et je pus réaliser un peu mieux où je me trouvais. Une chambre qui m'était totalement inconnu. Alors, la panique me reprenait. L'inconnu m'effrayait au plus haut point. J'avais besoin d'être constamment là où j'avais mes repères. Je n'en avais aucune dans cette chambre inconnu qui me paraissait tout d'un coup être un monde hostile. Je me tenais, sur la défensive, les bras, et soufflais inconsciemment.

«- Qu'est- ce qui se passe ? Alex, où somme-nous ?»

Mais soudain, la pensée me vint qu'après avoir gardé le contrôle aussi longtemps, l'autre devait sûrement avoir besoin de sommeil et ne pourrait sûrement pas m'aider. Je me retrouvais tout seul, et savoir que je ne pourrai être aidé ne m'aidait pas. Mon coeur battait tellement que j'avais l'impression qu'il pouvait d'un instant ou l'autre me sortir du torse. Alors, je soufflais, respirait lentement; j'essayais de me redonner du courage.

«- Ressaisis-toi.... Ressaisis-toi» répétais-je comme pour invoquer le courage qui me manquait, et enfin, je trouva la force pour lever ma tête et regarder autour de moi. Je ne reconnaissais vraiment rien de cette chambre, pas même le moindre indice. Je me tournais vers le lit où je me trouvais, pour remarquer qu'une autre personne était couché près de moi. C'est alors, en regardant attentivement le corps, que je constata que la personne était du sexe féminin et qu'elle était sûrement toute nue, comme moi. Je rougissais alors comme jamais, en détournant immédiatement mon regard et passant ma main sur mes yeux, lâchant machinalement un «- pardon !».

Cependant, quelque chose me titillait, autre que de se retrouver nu dans la chambre d'une inconnue; c'était cette impression que je savais qui était là. Je savais d'ailleurs qu'elle était réveillait. J'entendis un bruit, peut-être un rire ou que sais-je ? Et j'essayais de tourner mon regard à nouveau vers la personne, en prenant soin de ne pas regarder son corps, pris d'une grande pudeur, avec cette intime conviction que je savais qui c'était. Je cherchais alors à regarder son visage, en cachant à mon regard le reste de son corps avec ma main, et c'est alors que comme je commençais à m'en douter, je vis que c'était Nina. Encore plus rouge qu'il y a quelque secondes, je détournais encore mon regard vers un autre coin de la chambre.

«- Pardon !»

Balbutiais-je, avant de me demander légèrement à moi même «- mais qu'est-ce qu'il a encore fait, cette fois.».

La lumière filtre par les rideaux et je sens quelque chose bouger à mes côtés. Tellement endormi que je suis le premier réflexe que j’ai, c’est d’attraper l’un de mes couteaux en dessous de mon oreiller en étant discrète pour que l’autre personne croit avoir les pouvoirs de la situation. La personne qui a osé entrer chez moi sans mon invitation va sûrement finir morte avant ce soir, tant pis pour les tapis je les changerai. Enfin le sang c’est quand même galère à nettoyer de la moquette faut que je fasse attention de ne pas tacher si cela. J'attends de voir ce que l'individu va faire, mais dès que je me sens menacer je n’hésiterai pas à trancher la gorge de cette personne. Je ne peux pas me laisser distraire, alors quand je sens quelqu’un parler, je suis surprise, mais bien sûr rien ne paraît, je continue de faire semblant de dormir. On ne sait jamais ils sont peut-être un plusieurs même si j’entends les pas que d’une seule personne. D’ailleurs on dirait que celle-ci tourne en rond.

«- Qu'est- ce qui se passe ? Alex, où somme-nous ?

A cette voix, je me souviens des évènements de la vieille. Moi dans les bras d’Alex. J’avais complètement oublier que j’avais passer la nuit avec lui. J’ai failli tuer mon petit ami. Ma journée commence bien, il y a que moi pour croire que je suis toujours en danger de vie ou de mort. Bon en même temps c’est vrai que c’est le cas. Et d’un côté le fait que je réagis comme cela me rassure sur ma santé mentale, j’avais eu peur de trop changer et d’avoir baisser ma garde, mais je ne vois que ce n’est pas le cas, elle est toujours intact. Une fois contente de la personne qui se trouve avec moi, je peux enfin ouvrir les yeux. Je n’ai plus besoin de me cacher. Je repose même mon couteau où il était, je ne dois pas lui faire peur déjà que les choses que je vais lui dire ne sera pas facile, alors si je l’effraie on est pas sorti de l’auberge. Je n’ai pas le temps de montrer que je suis réveillée qu’il se parle encore à lui-même. Sa deuxième personnalité ne se repose pas ?

«- Ressaisis-toi.... Ressaisis-toi

Son regard vient se déposer sur le lit et il doit prendre conscience qu’une personne d’une sexe opposée se retrouver aussi nue que lui. Il se recouvre les yeux tout en s’excusant, je trouve cette situation tellement amusante et touchante. On peut dire qu’ils sont complètement différent. Et bon au moins je sais à quelle personnalité à j’ai faire, donc comment je dois réagir vis à vis de lui. Enfin je ne peux m’empêcher de rigoler. Personne aurait pu s’imaginer qu’il aurait été aussi timide de se retrouver nu dans un lit avec une jeune demoiselle. Je ne suis pas certaine qu’il m’a reconnu, mais quand il s’excuse une deuxième fois et qu’il essaye de ne fixer que ma tête je comprend que il sait qui je suis. Je pars dans un fou rire des plus monumentales de l’histoire. Je tiens même mon ventre en deux tellement que je rigole. J’avais hâte d’être ce matin et je suis pas dû tout déçu parce qu’il se produit. J’essaye de me calmer, il est peut-être temps que je lui réponds. Parce que à sa place je serais entrain de me poser des tas de questions. Après quelques minutes, j’arrive à retrouver ma sérénité.

- Bonjour mon petit ange blond. Bien dormi aujourd’hui ? Tu dois sûrement te demander ce que tu fais ici, à la demande de notre cher ami en commun je vais t’expliquer tout cela enfin je vais d’abord me rhabiller, car je vois que cette situation te gêne. Et je t’ai dit quoi la dernière fois ? Plus d’excuses sinon tu auras la fessée.

Une fois ma tirade fini je me lève du lit en prennant le drap avec moi pour pas le faire fuir en courant. La situation pourrait m’amuser, mais ce n’est pas le moment pour jouer au loup. Je vais dans la salle de bain enfiler une robe, je la mets sans sous-vêtement, je n’ai pas de temps à perdre, alors je vais au plus rapide pour pouvoir retourner dans la chambre lui expliquer la situation. Le temps de me changer me permis de réfléchir à ce que j’allais révéler et ce que je cacherais. Alex n’avait pas répondu à cela, il s’était endormi dans mes bras avant. Je soupire, forcément c’est moi qui me tape la situation la plus compliquée, aucune pitié pour ma petite personne. Mais bon au moins cela m’aura amuser un minimum. Je retourne dans la chambre, le rejoindre. Je m’approche de lui pour lui mettre un peignoir, il sera sans aucun doute mieux avec et comme cela il risque de ne pas attraper froid.

- Je ne te ferais rien, tu peux te mettre à l’aise.

Bon en même temps, ce qui a dû être fait la était hier, je ne vais donc pas recommencer de sitôt ce qui explique sans doute pourquoi je peux lui expliquer la situation sans vouloir lui sauter dessus. Parce que mine de rien, mais de ce peignoir et aussi timide il est vachement mignon

Que j'ai honte. Que j'ai honte ! Mon visage entièrement rouge de honte, je l'entendais s'esclaffer de rire. J'essaie de regarder un coin fixe de la chambre, pour essayer d'oublier la situation, mort de honte, à la fois par la situation embarrassante à mes yeux et par sa moquerie. Je l'écoutais rire pendant quelques minutes et je voulais être mort plutôt qu'être ici. Enfin pas vraiment, mais je me sentais tellement mal à l'aise, dans cette situation. Je me tenais l'épaule, signe de mon mal-être, et les secondes me paraissaient longues, sans que j'ai le courage de parler.

«- Bonjour mon petit ange blond. Bien dormi aujourd’hui ? Tu dois sûrement te demander ce que tu fais ici, à la demande de notre cher ami en commun je vais t’expliquer tout cela enfin je vais d’abord me rhabiller, car je vois que cette situation te gêne. Et je t’ai dit quoi la dernière fois ? Plus d’excuses sinon tu auras la fessée.»

A ces mots, je failli m'excuser une nouvelle fois, instinctivement, mais je me mordis les lèvres pour m'en empêcher alors. J'avais toujours les joues rouges et je me contentai alors d'hocher la tête, pour signifier que j'avais compris, tandis que je la voyais rejoindre la salle de bain, enroulé dans ses draps, et à cette vision, je la trouva magnifique. Puis, je me rendis compte de mes pensées et à nouveau, j'étais rouge jusqu'aux oreilles, me secouant la tête pour virer ce genre de pensé que je pouvais avoir. Puis, je profitais de l'instant de répit que j'avais pour me calmer, reprendre mon souffle. Je redoutais l'explication qu'elle m'avait promise. J'étais effrayé bien que je n'avais aucune idée de ce que cela pouvait être. En général, ça ne sonne jamais bon. A moins que c'est encore ma paranoïa. Puis ensuite, j'en vins à me rendre compte que j'étais nu. Et c'est à ce moment là que Nina sortait de la salle de bain. Rouge de honte, je me cachais instinctivement les parties intimes, et me retournais, comme pour me cacher. Elle s'était approché de moi et elle me posa un peignoir sur mes épaules. J'étais pathétique mais encore une fois, j'étais surpris devant autant d'attention. J'enfilai alors le peignoir, légèrement rouge de honte et d'embarras, puis je me retournais vers elle.

«- Je ne te ferais rien, tu peux te mettre à l’aise. »

Je le sais. Personne n'a jamais était aussi gentil avec moi. A l'exception peut-être que l'autre, mais cela j'ai du mal à l'accepter. Je balbutiais, lâchant un petit «- merci» difficilement, en cherchant alors mes mots. J'étais très mal à l'aise mais je souffla un bon coup, pour essayer de reprendre mon calme, même si mon coeur ne voulait plus arrêter de battre aussi fort, et que j'avais l'impression qu'il se serrait dans ma poitrine. Je serrais mes poings, de façon à me donner du courage; puis prenant mon courage à deux mains, je la regardais droit dans les yeux et je ne sais pourquoi, je me mis à sortir tout mon sac.

«- J'ai vu ton couteau, dans les mains de l'autre, il y a quelques jours de cela. Trois jours, je suppose. Je n'en sais rien vu que depuis, il a prit le contrôle de mon corps et j'étais plongé dans un sommeil prolongé, c'était horrible. Mais c'est rien ça pa-pa-parce que j'avais eu peur. Peur pour toi quand j'ai vu ce couteau tâcher de sang et puis, et puis, et puis j'ai commencé à imaginer le pire. J'ai cru que ce monstre il avait fait, il avait fait... Qu'il t'avait fait du mal et je ne pouvais plus lui pardonner. Jamais je m'étais enervé contre lui de cette façon, mais j'ai cru que je t'avais perdu et tu es la seule personne qui est si gentil avec moi et puis, et puis... J'ai paniqué ! Mais il m'a dit qu'il ne t'avait rien fait et je l'ai cru, parce qu'il me ment jamais, mais je suis tellement soulagé de te voir là, devant mes yeux, et, et, et je ne sais pas ce que j'aurai fait s'il t'avait fait du mal.... »

Je du reprendre mon souffle suite à ce débit de parole qui ne me ressemblais pas, et c'est alors que je me rendais compte, à peine, de ce que je venais de dire. Encore une fois, j'étais rouge de honte et je baissais mon regard, suite à cela. Je me sentais à nouveau mal et j'avais tellement honte de moi. Je commençais à cafouiller, essayant de me rattraper, et après quelques tentatives, je pu construire un semblant de phrase.

«- Mais... Toi... Ce que-que tu veux me dire. Toi et lui ? C'est quoi... pourquoi je suis là... qu'est-ce qui se passe ? »

» Illustration représentant la maison de Nina
» Sentiments incompris. [PV: Nina][Hentai]
» Je te les apportes comme promis. [RP Nina][Fini]
» de l'envie d'un bain de sang... [PV: Nina][Fini]