Sentiments incompris. [PV: Nina][Hentai]

Deux jours que je n'avais pas été au lycée ni au pensionnat où je réside habituellement. Je n'avais pas envie de croiser Alex surtout qu'il ne sait pas ce qui sait passer entre moi et son autre personnalité, j'ai donc été à ma nouvelle demeure. Je l'avais demandé à Marcus pour pouvoir venir me détendre après une mission, je n'avais pas envie de me faire prendre par le couvre feu avec un sac remplit de vêtements couvert de sang, je n'ai pas l'habitude de faire dans la dentelle, j'aime tuer mes victimes avec mes couteaux d'ailleurs j'ai entendu dire qu'on me surnommait "Le poignard invisible" chez les agents de l'ordre, ils essayent toujours de me trouver malheureusement pour eux, je ne laisse jamais d'indices, je suis discrète comme tout. Je ne reste pas plus d'une journée avec des vêtements tacher de sang, je l'es brûle dans l'heure qui suive le décès, mes perruques quand à elles sont nettoyer tous les jours, je ne laisse jamais d'armes de crime sur une scène, je les nettoie avec du javel quand je m'en sers pour tuer, car si un jour j'en oublie une cela ne sera pas très difficile de me retrouver sur mes armes, il y a un signe dessus. De plus je sais tout de mes victimes, je connais donc le moment idéal pour le tuer sans me faire prendre surtout que je ne dois faire attention au caméra enfin bref donc je disais que cela faisait deux jours que je fuyais. Je me sentais idiote, mais je n'avais toujours pas trouvé un moyen pour lui épargner la vie, alors il fallait mieux qu'on croit que je suis malade qu'eux on me croit entrain de préparer un plan pour sauver la vie d'un homme qui m'a blessé dans ma fierté. J'avais couché avec lui, j'avais aimé cela comme jamais, je lui aurais donné mon corps encore et encore, mais il a fallut qu'il gâche tout. On avait passé un agréable moment, mais il m'avait fait comprendre sans s'en rendre compte que pour lui je le poignarderai pour sauver ma vie. Ce que malheureusement je suis incapable de me faire et le pire dans tout cela s'est que je crois que je suis tombée amoureuse de lui enfin de eux deux, car ils m'attirent tous les deux comme des aimants voilà pourquoi je préfère m'éloigner d'Alex jusqu'à temps que je sais quoi faire et ce n'est pas le cas pour le moment.

Donc pendant s'est deux jours que où je suis sensée être malade, j'ai été acheté des meubles pour meubler ma maison, car oui Marcus comme un idiot à oublier de commander des meubles avec où il supposait que je voudrais faire la déco moi-même voilà pourquoi j'avais eu une enveloppe avec de l'argent dedans pour faire des emplettes, j'avais acheté un lit, une télévision, un canapé, une garde de robe, des couvertures, coussins, ... Ma maison comportait que 4 pièce ce qui me suffisait largement, 1 chambre, 1 salle de bain, 1 cuise et un salon cela était déjà bien pour une jeune fille de 17 ans et bientôt il sera entièrement meubler, j'avais seulement pris quelques meubles pour mon salon et ma chambre pour pouvoir dormir tranquillement et m'occuper un peu. Bon sans oublier que j'avais caché dans chaque pièce des armes pour me défendre en cas d'attaque ennemie, car la rumeur comme quoi j'avais un appart se répandra vite. Je soupirais, je n'avais pas envie de me battre en ce moment, alors quand je vis quelqu'un tournait devant ma maison, je fis comme-ci de rien était. Pourtant la sonnette sonna, je pris un couteau pour aller voir qui était à la porte et qu'elle fut ma surprise quand j'ai vu que cela était Alex.

Sur le coup, je me demanda si je devais lui ouvrir, mais le pire dans tout cela s'est que j'avais envie de lui ouvrir pour savoir pourquoi il est là, mais aussi comment il a fait pour me retrouver et crier un coup, car il n'avait pas prit mes remarques en compte que la prochaine fois que je le verrai, je le tuerai, je devrais peut-être le faire. Mauvaise idée, je n'ai pas envie de devoir cacher le corps et de tout désinfecter. Bon je me décide à le laisser rentrer pour le moment, mais je ferai tout pour le faire dégager de chez moi au plus vite, car si je laisse mes instincts me guidaient soit je le tuer ou je le baiserai, car je le désire toujours et que j'ai beaucoup rêvé de lui lors de ses deux dernières nuits. Putain pourquoi il ne veut pas me laisser en paix ? Je ne comprends déjà pas trop mes sentiments et lui il va encore plus foutre le bordel dans ma tête. Bon bref j'ouvre la porte et je lui fais signer de rentrer, une fois qu'il est à l'intérieur, je referme la porte pour le taper sur la tête.

- Tu es vraiment idiot ou monsieur se croit super puissant ? Venir dans ma propre demeure sans doute surveiller, tu veux vraiment te faire tuer ? Putain dit moi ce qui me retient de te planter un couteau dans le cœur immédiatement ? Idiot à la con, tu te feras tuer avant ta dix-huitième année.

Pourquoi est t'il ici ? Je l'avais prévenu que la prochaine fois que je le voyais, je le tuerai. Il n'a même pas prit ma remarque au sérieux. Je le regarde et je soupire, je ne pourrai pas lui planter un couteau dans le cœur cela est impossible pour moi et cela m'embête d'être attachée à lui comme cela, car il pourrait me faire pratiquement tout avant que je me décide à le tuer ou lui faire du mal. Bon d'accord cela ne m'empêchera de lui planter un couteau dans les jambes comme la dernière fois, mais s'est tout, je me vois pas lui faire dû mal et pourtant je devrais en avoir l'envie. Car tout cela est de sa faute, il n'aurait jamais dû se retrouver à l'usine ce soir là, je n'aurais pas dû le rencontrer et encore moins l'apprécier. Enfin apprécier ceci est plus que cela, je pense l'aimer. Je devrais peut-être me donner la mort cela me fera moins souffrir que ce qui me feront subir si je ne le tue pas. Dire que moi grande tueuse impitoyable à des scrupules à tuer l'homme qu'elle aime. Cela me ferait bien rire, mais je suis trop stressée pour le moment, je cherche un moyen d'épargner notre vie à tous les deux. Il regarde la pièce, je me demande de ce qu'il pense de mon peu de mobilier, car un fauteuil et un meuble avec un télévision n'est pas beaucoup enfin cela est suffisant pour le moment surtout que ce fauteuil est confortable et qu'il me permet de me détendre, je devrais peut-être m'asseoir dessus si cela me permet de ne pas lui crier dessus.

«- Elle n'est plus surveillé depuis un peu plus d'une minute. Sinon, je sais que je suis un idiot, je ne me comprend même pas, mais on peut parler un instant ? »

Oh je vois, il a fait un meurtre super maintenant on va croire que je tue les espions qui m'envoient, je ne suis déjà pas en sécurité et lui il rajoute une couche, mais ce n'est pas grave comme je l'ai dit plus tôt, je ne veux pas le tuer, alors il faut que me calme et que je garde une expression froide comme de la glace pour pas qu'il voit que sa présence me porte un coup à mon cœur. Il va s'installer dans mon fauteuil, j'ai envie de lui dire de dégager de là, mais bon il veut qu'on parle, il faut bien qu'il se place quelque part. Moi je ne vais pas à côté de lui, je m'installe sur le sol du manière à pouvoir le voir.

- Parle donc !

Il se tient la tête avec sa marche, il cherche sans doute ses mots. Je le laisse faire, en attendant qu'il trouve sa phrase ou ses phrases, je le regarde. Il est toujours aussi magnifique que d'habitude et mon cœur est d'accord avec moi vu comment il s'emballe depuis qu'il est chez moi. Je déteste qu'on empiète mon territoire, mais va savoir pourquoi je le laisse faire. Cela est peut-être, car il m'a déjà eu et que je ne pourrai plus rien lui refuser. J'ai envie de lui comme pas possible, je ne parle pas de le baiser là tout de suite, mais de le prendre dans mes bras et de le garder à mes côtés. Que puis-je être fleur bleue en ce moment. Mes pensées me donnent envie de me taper moi-même, oui je suis peut-être attachée à lui, je l'aime sans doute, mais ce n'est pas une raison pour le laisser faire ce qu'il veut, car la dernière fois qu'on s'est vu, il m'a blessé au plus profond de moi-même et je ne veux surtout pas que cela se produise, il faut donc que je le dégage de chez moi.

«- Alex a reconnu le cadeau que tu m'as laissé et a commencé à s'inquiéter pour toi. Il avait peur que je t'ai fais du "mal"... Je suppose que moi aussi, je l'étais... »

Oh il a reconnu mon couteau, bon en même temps cela n'est pas difficile avec le symbole qui est gravé dessus. Mais s'inquiétait pour moi ? Laissez-moi rire. Une personne qui ne veut pas se défendre s'inquiète pour ma personne, alors que je suis une tueuse entraîné, la bonne blague surtout que je dois les tuer tous les deux, alors si il m'arrivait quelque chose cela leur sauverait la vie, il n'enverrait personne d'autres, car si quelqu'un échoue surtout moi cela veut dire que pratiquement personne ne pourrait y faire quelque chose. Je ne pense pas qu'il m'aurait fait du mal physiquement, loin de là même, car cette après-midi avait été génial jusqu'à ce qu'il gâche tout en me blessant moralement, mais cela je ne vais pas lui avouer. Il suppose qu'il s'inquiète pour moi. J'ai les larmes aux yeux qui viennent tellement que je me retiens de rire, mensonge, il me ment comme un gros connard et moi cela me donne envie de rire comme une grosse débile. Je l'aime oui, mais pas lui surtout qu'il a le culot de me mentir, je devrais le lui dire de se la fermer, mais je le laisse continuer.

«- Il y a quelque chose qui cloche, avec cette histoire. Pourquoi ton organisation voudrait me tuer ? Peut-être que l'une, voir plusieurs de mes victimes, sont liés à eux, mais je ne vois pas comment ils auraient pu remonter jusqu'à moi. »

Je ne sais pas non plus pourquoi ils veuillent le tuer, je me renseigne en ce moment même enfin une personne se renseigne pour moi cela sert d'avoir des contacts parfois. Je ne vais pas lui dire que je pense que ce n'est pas un véritable contrat que cela doit surement être Marcus qui me test. Donc sa supposition est fausse, nous ne tuons pas pour se venger surtout si on tue l'un des nôtres, car cela fait partie de notre métier de mourir ou de se faire torturer, nous ne disons rien, nous n'aidons pas les autres, car personne doit découvrir une autre personne en nous chassant. Son regard s'accroche au mien, je fais tout ce qui est en mon pouvoir pour que mes yeux ne laissent rien passer, je ne veux pas qu'il sache que je l'aime, il pourrait s'en servir contre moi.

«- Enfin, peu importe. Puis-je te demander une chose ? Si tu venais à ne pas me tuer, que t'adviendra-t-il ? Que se passera-t-il pour toi ? »

Pourquoi il parle encore et encore, je veux qu'il parte. J'ai besoin d'être seule et non avec la personne qui hante mes pensées et avec qui j'ai envie de faire des choses pas catholique et de protéger. Il n'a pas besoin de moi pour le faire et le pire dans tout cela s'est qu'Alex me suit où je vais, il ne me lâchera pas, je le sais et s'est ceci qui m'énerve. Je vais dans la cuisine, je prends un verre et je le remplis d'eau et j'y ajoute une drogue à l'intérieur pour que la personne soit inoffensif. Je reviens avec le verre et je lui tends tout en prenant la parole.

- Tu ne me laisses pas tellement le choix de te répondre. Si je ne te tue pas, on me tuera à ta place, une vie pour une vie, mais de doute façon je te tuerai Alex. Dis-je d'une voix sérieuse.

Il boit le verre, les effets ne tardent pas à faire leur apparition, il s'écroule dans le fauteuil maintenant j'essaye de savoir ce que je fais avec lui. Je voulais le mettre dehors au départ, mais je m'inquiète trop que quelqu'un le trouve et lui fait dû mal, j'ai donc une autre idée en tête. Je le porte jusqu'à ma chambre, il est lourd, mais je réussi à le porter jusque mon lit là ou je le déshabille complètement comme cela je vérifie qu'il n'a pas d'armes et cela me permettra de m'amuser à son réveil. Une fois tout vêtement enlevait et chaque arme hors de portée, j'attache ses poignets aux barres du lit et j'attends qu'il se réveille quand je vois qu'il ouvre les yeux, je prend de nouveaux la parole.

- Bonjour Alex, je vois que la drogue a fini de faire effet, tu m'as sous estimé, j'aurais pu te tuer, bon je ne l'ai pas fait cela est plus amusant de te faire souffrir.

Je me mets à lui caresser le ventre tout en disant à haute voix "Que vais-je pouvoir te faire ?. Dans ma tête je suis morte de rire, mais mes yeux, ma voix, tout indique le contraire, il ne peut pas savoir que je ne lui ferai rien à part lui faire l'amour si il me le demande, car le voir nu me donne envie de lui, mais je ne le violerai pas, j'ai déjà violé quelqu'un, mais je ne le ferai pas avec lui. Je sors l'un de mes couteaux et je le ballade sur tout son corps sans passer par son entre jambe.

- Que penses-tu de te violer et de te tuer ensuite ?

L'avoir comme cela à ma merci, me donne des idées de plus en plus perverse. Il est magnifique ... Bon ce n'est pas comme-ci que je ne le savais pas déjà, je l'ai déjà vu cette fois là à la piscine, mais il n'était pas autant soumis que là. Cette situation m'excite au plus au point, je ne savais pas que j'avais un petit que côté SM, mais bon j'aurais dû m'en douter je suis quand même une tueuse qui prend du plaisir à faire mal aux autres. Oui je sais, je ne lui ferai pas de mal, mais je peux m'amuser avec, non ? En plus il rigole encore une fois. Ne devrait-il pas avoir peur ? J'oubliai qu'il n'était pas normal voilà ce qu'il le rend intéressant, voilà pourquoi je me suis attachée à lui.

«- Tu ne cesse de me surprendre. »

Mmh, ceci est normal, je suis fantastique. Oui, ok, je me tais. Il faut plutôt que je réfléchis à ce que je vais lui faire, car le violer et le tuer n'est pas dans mes priorités, ses actions ne passent pas encore dans mon esprit, je voudrai plutôt lui faire l'amour, mais je sais que je ne lui ferai pas. Cela ne serait pas amusant par contre l'avoir nu dans mon lit, je pourrai lui faire subir quelques petits attouchement physique pour pouvoir le voir me supplier, je ne pense pas qu'il dirait non, mais cela est encore à voir si je le ferai, car ce n'est pas exotique tout cela.

«- Nous voilà dans une situation comme dans l'usine, où une fois de plus, je suis à toi. »

Non la situation n'est pas exactement comme l'usine, mais oui on peut dire qu'il est à moi, soumis, il ne peut rien faire. J'aime l'idée que je peux tout lui faire, mais j'aime aussi quand nous nous amusons tous les deux, le côté chat/souris m'éclatent, enfin cela ne sera pas pour aujourd'hui, je ne peux me permettre de le détacher maintenant, il en profiterait pour glisser dans la fail et me faire regretter mon geste. Je sors de la chambre quelques instants pour revenir avec un bol de fraise et de la chantilly, je lui dépose de la chantilly un peu partout sur le corps en évitant son sexe, je n'ai pas envie de m'amuser avec tout de suite ensuite je prend une fraise et je m'amuse à la passer sur tout son corps, une fois qu'elle est couvercle de chantilly, je commence à la sucer en le regardant bien dans les yeux. La torture est en route, je recommence mon manège plusieurs fois jusqu'à temps que je vois qu'il est plutôt excité par la situation. Je lui demande donc d'une voix amusé.

- Demande moi de passer ma langue sur ton corps et peut-être que j'accepterai ta demande, supplie moi Alex, montre moi à quel point tu es mien ce soir.

J'avance mon visage vers lui, tout doucement et je fini par poser mes lèvres sur les siennes. Pour une fois notre baiser est doux, je lui montre en quelque sorte que je ne lui ferai pas de mal, je suis idiote, mais tant pis, je crois bien que je l'aime : lui et son autre lui. Je suis un cas désespéré, mais il est trop tard maintenant. Je mets fin à notre baiser par manque d'oxygène, je vois bien qu'il veut réponse à ma phrase, mais je veux être certaine qu'il me supplie, alors je passe un coup de langue futile sur son gland ou je vois déjà perlé quelques gouttes de sa semence.

J'ai qu'une envie qu'il me supplie, pourquoi ? Car je suis pratiquement certaine qu'il n'est pas du genre à supplier, alors je veux le voir complètement soumis. Surtout que tout ce qui se passera aujourd'hui pourrait entraîner ma perte ou la sienne. Ceci n'est pas une petite guerre, je ne peux pas me permettre de la perdre, je ne peux pas faire ce que je veux sans qu'il me supplie. Oui tout ce qui c’est passé avant était bien, manger des fraises s’était chouette, mais j’ai une autre fin à combler et pour le moment je ne peux pas. Pour être certaine qu’il ne refuse pas ma demande, je lèche un petit peu son pénis. Une fois fini je le regarde dans les yeux, il me sourie, je le lui rend, par contre je ne peux m’empêcher de le toucher, je lui caresse donc le flanc. Je suis presque sûr que j’ai plus que de l’amitié pour lui, bon dans tous les cas, il ne le sera pas, je ne pense pas qu’il me voit autrement qu’une personne qu’il le fascine. Il me fascine, mais de différentes façon surement. Je sors de mes pensées quand j’entends le son de sa voix.
«- Tu sais bien que je suis tien, mais tu veux vraiment que je te supplie. »* dis-je d'un t'on amusé. * «- Alors, je t'avouerai que je souhaiterai sentir ta langue passer sur mon corps, et si tu me le permettais, j'en serai heureux. »

Oui je veux vraiment qu’il me supplie et je ne veux pas qu’il le fait comme cela, moi qui voulait lui sauter dessus je me retiens et je lui lance un regard noir pour lui montrer que sa façon de me supplier ne me convient pas. J’arrête de le caresser pour m’amuser avec l’une de mes mèches, je suis un peu mal à l’aise. Je me demande si ce que je fais n’est pas mal. Nous avons déjà couché ensemble et cela a fini que j’ai été blessé, je pourrai très bien me venger surtout que je ne suis pas venger du fait qu’il m’a mit la tête sous l’eau, j’ai donc plusieurs raison pour lui faire pleins de choses, mais je ne sais pas, je n’ai pas envie de lui faire mal, je suis trop attachée à lui et si je le blesse, je blesserai aussi sa première personnalité qui n’a rien fait à part l’héberger dans son corps. J’allais le détacher quand il reprend la parole, je laisse donc mon geste en suspend.

«- S'il te plaît, continue à m'amuser comme tu le fais. Je suis tiens, alors fais-ce que tu souhaite de moi, et fais moi sentir ta langue, s'il te plaît. »

Je le regarde surprise, il m’a supplié d’une manière plus docile, je me demande pourquoi il accepte de se plier à toute mes volontés, car oui j’ai déjà remarqué qu’à plusieurs moments il m’a dit oui, alors qu’il aurait plutôt dû me dire non. Pour lui montrer que cela me fait plaisir, je viens me mettre entre ses jambes, une fois mise en place, j’abaisse mon visage jusqu’à son sexe. Je commence d’abord par lécher le bout, quelques minutes plus tard, je commence à le prendre en bouche, je fais quelques va et viens tout en caressant ses bourses quand quelques gouttes de sa semence s’échappe, je la recueille avec plaisir. Je m’arrête de lui procurer du plaisir avant qu’il jouisse, je n’ai pas envie de m’arrêter en si bon chemin. Je me replace pour pouvoir l’embrasser, je lui fais en quelque sorte goûter à son propre goût. Une fois le baiser fini, je lèche chaque bout de peau que je peux trouver, je cherche ses points sensibles, mais je m’attarde vers son cou ou je dépose des baisers et sans le vouloir je le marque. Quand je remarque ce que je viens de faire, je m’éloigne de lui. Je baisse la tête et d’une petite voix, je lui dis.

- Excuse-moi, euh … On devrait peut-être s’arrêter là …
Je reviens vers lui pour lui retirer les liens qui le retenait au lit, une fois cela fait, je m’éloigne rapidement pour ne pas me faire massacrer, car j’ai posé une marque sur son corps parfait.

Je venais de le détacher, j’avais peur de ce que j’avais fait, mais pourtant je l’ai libéré, suis-je suicidaire ? Quand il va voir ce que j’ai fait, il va me tuer. Je viens de tout gâcher à cause d’une fichue impulsion. Je m’éloigne de lui très rapidement, je baisse la tête honteuse, mais je le regarde, je vérifie qu’il ne m’attaque pas. Pour le moment il a l’air de ne pas se rendre compte de la marque rouge qui se trouve dans son cou, mais je sais qu’il ne va pas tarder à sans rendre compte. Je me demande pourquoi j’ai fait cela, j’en avais envie, mais pourquoi ? Je sais que je tiens énormément à lui, mais ce n’était pas une raison pour le marquer comme mien. Oui il m’a dit qu’il était mien, mais seulement aujourd’hui, alors je n’aurai pas dû céder à la tentation. Je n’ai pas le droit d’espérer qu’il soit mien. Je n’ai pas le temps de me rendre compte de ce qui se passe que je me fais plaquer contre le mur. J’étais tellement perdu dans mes pensées que je n’ai même pas fait attention qu’il avait découvert son suçon. Je sens ses mains sur mes poignets, je me demande ce qu’il va me faire, faut-il que je me défende ? Je ne fais rien pour le moment, j’attends qu’il soit menaçant envers moi. Je lève mes yeux vers lui, plusieurs minutes passent, mais il ne fait rien, je commence à me détendre. Il me regarde dans les yeux, j’essaye de lui montrer que je suis désolée, mais au même moment je remarque que ses lèvres bougent, mon stresse revient au galop, mais je ne dis rien, je l’écoute .

«- Pourquoi devrait-on s'arrêter ? Pourquoi doit-on toujours tout interrompre ? Je te l'ai dis. Je suis à toi ce soir. Dois-je encore te supplier ? Pourquoi des excuses ? Tu n'as pas besoin de t'excuser. Tu es la personne qui ne dois pas s'excuser. Tu veux marqué mon corps avec tes lèvres ? Fais le. Fais à tes désirs. Tu ne veux pas continuer à t'amuser avec moi ? »

Pourquoi doit-on s’arrêter ? Il ne se rend pas compte de ce que j’ai fait ? Je viens de lui montrer implicitement que je l’aime, c’est grave, il ne doit surtout pas se rendre compte que je suis amoureuse de lui. Pourquoi faut-il qu’on arrête à chaque fois ? Peut-être parce que nous ne sommes pas fait pour être ensemble ?Pourquoi me suis-je excusée ? Je ne sais pas moi-même, c’était sans doute parce que je ne veux pas qu’il parte à cause de ce que j’ai fait. Le marqué, oui je le veux, mais je veux plus que cela, ne peut-il pas le comprendre ? Je ne dois pas faire à mes désirs sinon il va se rendre compte de ce qu’il ne doit pas savoir. Non je ne veux plus m’amuser avec lui, je veux que cela devienne sérieux, j’en ai marre de jouer.  Il me dit une nouvelle fois qu’il est à moi ce soir, je ne comprend pas pourquoi il me dit cela et je n’ai pas le temps de comprendre qu’il m’embrasse dans le cou, je ne peux m’empêcher de lâcher un :

-Mmh …

Il s’arrête bien vite de m’embrasser pour me regarder une nouvelle fois, j’essaye de comprendre ce qu’il ressent pour moi, plutôt dans la soirée, il m’a dit qu’il s’inquiétait pour moi, il m’a supplié alors que ce n’est pas son genre et il m’a dit deux fois qu’il m’appartenait. A t’il compris ce que je ressens pour lui ? Si c’est le cas, joue t’il avec moi ? Ou bien il y a des sentiments plus profond à mon égard ? Dans tous les cas, je suis une nouvelle fois interrompu dans mes pensées par sa voix.

- Et puis... Tu es la seule personne, à part Alex, à qui je tiens. »

Il tient à moi, alors ? J’ai peur d’y croire surtout qu’il ne m’a pas vraiment dit qu’il m’aimait. Je soupire cette histoire est trop compliquée pour moi. Je me suis trop impliquée, alors que je n’aurai pas dû, mais je ne dois pas être la seule vu qu’il est encore là. Il lâche mes poignets, je l’ai frotte un petit peu avant qu’il place ses mains derrière ma nuque. Je le regarde dans mes yeux, j’ai l’impression qu’il va m’embrasser, mais va t’il le faire ? J’ai ma réponse quand ses lèvres touchent les miennes. Je répond à son baiser sans me soucier de ce qu’il va se passer si je continue comme cela. Une fois que le baiser s’arrête, j’échange nos positions. J’emprisonne ses poignets, je viens poser délicatement ma tête contre lui, je réfléchis à si je lui dis qu’il me plaît ou si je garde ceci pour moi. Mon choix est fait, je vais lui avouer la vérité si il s’enfuie tant pis, j’aurais avoué.

- Je ne te veux pas pour une nuit Alex … Je ne m’amuse plus avec toi …

Une fois que j’ai fini de dire ses mots je viens l’embrasser sans lui laisser le temps de réfléchir ou de me répondre quoi que se soit. Je ne veux pas entendre ce qu’il va me dire, alors je place ma main sur son entrejambe lâchant par la même occasion ses poignets, il ne faut surtout pas oublier qu’il est nu devant moi, alors que je suis encore en possession de mes affaires. Je commence à faire un mouvement de va et viens sur son sexe tout en lui mordillant l’oreille. Je veux qu’il oublie ce que je viens de dire, mais je n’ai jamais été quelqu’un de lâche, alors tout en le masturbant je lui demande :

- Soit je m’arrête maintenant et tu n’as rien à me rendre, soit je continue, mais tu seras mien et ce ne sera pas que pour cette nuit.

Je m’éloigne de lui et je me déshabille, car même si il refuse j’irais prendre une douche pour me nettoyer de tout cela.

Je venais de lui avouer que j'avais des sentiments plus profond à son égard va t'il les accepter où va t'il me repousser ? Je ne sais pas, mais en attendant d'entendre sa réponse, je me déshabille à mon tour. Je ne le fais pas pour qu'il accepte ma proposition, je n'ai pas envie qui le fait par simple désir. Je veux qu'il se rend compte que ce que je veux c'est un engagement et non juste un coup de temps à autres. Je lui donne mon amour, mais aussi le moyen de m'anéantir. Je ne peux le tuer, je suis trop attachée à lui pour penser une seule seconde à lui trancher la gorge sans aucune raison à part un contrat de l'un de mes chefs.

Il me caresse la joue, je suis surprise par autant de délicatesse. Notre relation n'a jamais été basé sur la douceur, je suis même étonnée que ce côté là d'Alex puisse en avoir. Je sais que son autre côté est la douceur même, chaque fois qu'il m'a prise dans ses bras, il l'a fait avec tellement de douceur comme ci que j'étais une poupée en porcelaine. En temps normal je n'aime pas que l'on me considère comme quelque chose de sensible, mais avec eux je ne sais pas, j'aime quand ils me prennent dans leur bras qu'ils me caressent tendrement la joue, tous des petits détails qui signifient beaucoup quand on les assemble.

Il me regarde dans les yeux avant de prendre la parole. Je me perds quelques secondes dans son regard. Je réfléchis à ce qui va me dire et si il éprouve la même chose que moi, enfin je vais le savoir. La tension est forte, mais je résiste à lui demander d'aller plus vite.

<<- Alors, c'est décidé. Je serai tiens tant que tu le souhaitera et par la même occasion, tu sera mienne.>>

Je soupire de soulagement avant qu'il vienne déposer sa deuxième main sur ma joue. Nos regards se croisent dans le mien si on s'y attarde on peut voir la surprise, mais aussi le soulagement d'avoir des sentiments partagés. Il dépose une nouvelle fois ses lèvres sur les miennes, notre baiser est d'abord tendre avant qu'on reprenne nos mauvaises habitudes et qu'ils devient sauvage et passionné.

Il me fait basculer sur le lit, il tombe au dessus de moi normalement j'aurais aussi tôt réagit, mais pour une fois je me laisse aller, j'arrête de me débattre et je profite du moment présent de toute façon je finirai bien par reprendre les pouvoirs à un moment ou un autre. Il me mordille les lèvres, je réponds à sa provocation en lui rendant l'appareil, cela aurait très vite pu s'envenimer, mais ses mains sur mon corps finissent par me faire oublier de me venger. Il me fait perdre au fil des caresses mes repères, je ne sais plus comment je m'appelle, mais je sais que je veux qu'il arrête de me procurer seulement des frôlements, je veux que cela devient plus sérieux, qu'il passe à la vitesse supérieur et je vais bien lui faire comprendre.

Je fais basculer notre position. Je me retrouve au-dessus de lui. Je frotte mon sexe contre le sien pour l'exciter à mon tour. Au bout d'un moment j'arrête et je passe ma main dessus, je fais quelques va et viens quand l'idée que en le mouillant cela sera plus facile pour la pénétration. Je descend donc jusqu'à son tout l'embrassant sur tout son corps. Une fois arrivée à destination j'y dépose un baiser avant de passer ma langue dessus, j'essaye de voir si j'ai l'autorisation d'y aller plus franchement, mais quand je vois ses yeux remplis de désir je n'attends plus de réponse et je prend son sexe en bouche. J'entamme des aller-retour avec ma bouche, je le vois se perdre dans le désir et au moment il allait jouir je m'arrête. Je me mets en position pour pouvoir accepter son pénis dans mon vagin, mais je dois d'abord lui dire quelque chose.

- Alex... Je n'ai pas de préservatifs, on continue quand même ? Et tu es sûr de ne rien regretter de ton choix ? Je ne te lâche plus maintenant

La situation m’amuse tellement. Je trouve cela tellement grisant de pouvoir sentir tout l’impact que j’ai sur lui, sur son corps, son être. Mais malgré l’amusement que cela produit, je n’en oublie pas moins mes doutes. J’ai peur qu’il décide de revenir en arrière, qu’il ne ressent pas les mêmes sentiments que moi. Il a réussi à me briser le coeur une fois, alors cette fois je veux être certaine de moi, de nous ? C’est sans doute pour cela que je lui pose cette question. Je devrais avoir honte de lui demander ceci, mais on dirait que ça ne le dérange pas. Bon une petite grimace venait se former sur son visage, mais ce n’est pas un signe qui signifie la répulsion totale, si ? Plus le temps passe et plus je doute de moi-même. Suis-je vraiment bien pour lui ? Pour eux ? Car ce choix nous entraînera sans aucun doute dans des danger. Je ne sais pas ce qui va se passer, mais j’y fonce la tête la première.

Il vient se saisir de ma nuque ce qui mit fin à mes pensées, que va t’il faire ? La réponse ne tarde pas à arriver, il me fait basculer pour que je me retrouve sur le dos et lui au-dessus de moi. J’hésite entre la peur et l’amusement. La peur, car je sais qu’à cet instant si il veut me tuer, je ne me défendrai pas. Comment pourais-je lui faire du mal, alors que pour la première fois je ressens des sentiments ? J’ai enfin fini d’être indifférente, mais cela va t’il me coûter la vie ? Car qui me dit que ce n’est pas un assassin ? Personne. De toute façon si c’est le cas, il est trop tard, je suis complètement perdu. Je lui appartiens corps et âme. Enfin une partie de moi espère que c’est simplement pour continuer notre jeu du chat et de la souris. Cette partie de nous m’amuse au plus au point. J’adore quand on me met au défi, et lui il le fait sans cesse. Cela doit être sûrement ce détail qui m’a attiré en premier lieu chez lui et qui fait que nous en sommes là aujourd’hui.

Tout mes doutes s’envolent quand il vient déposer des baisers sur mon cou. Je ne réfléchis plus, de toute façon je n’en suis plus capable. Il vient de toucher l’un de mes points sensibles. Tout mon être se tord vers lui, je tremble de la tête au pied. Si il ne comprend pas que j’aime ce traitement c’est que c’est un imbécile. Ses lèvres sur mon cou ne devait plus lui convenir, car il rapproche son pénis près de mon sexe pour venir se frotter à moi. Je laisse échapper un gémissement, prise de honte je viens mettre ma main devant ma bouche. Au même moment il répond à ma question précédente, j’essaye d’écouter ce qu’il me dit même si mon esprit est perdu dans un chemin des plus charnel.

«- Qu'est-ce que tu raconte ? Sois sérieuse. C'est déjà trop tard maintenant. Tu n'es pas la seule qui ne veut plus l'autre que pour une nuit. Désormais, moi non plus, je ne te lâcherai plus. Je te veux, Nina. »

Je n’ai même pas le temps de réfléchir à ses paroles ou d’en prendre complètement compte qui vient me pénétrer violemment. Normalement j’aurais tuer cette personne qui ose me faire ce genre de chose, mais avec lui l’acte ne me répugne pas au contraire, cela m’excite tellement que je crie son prénom. Mon être a tellement besoin de lui pour se sentir complet que je prends du plaisir à cette pénétration qui aurait pourtant dû être douloureuse. Mes lèvres viennent rencontrer ses lèvres dans un baiser des plus sauvage, mais notre relation à toujours était comme cela et ce n’est sans doute pas prêt de changer. Malgré la sauvagerie de l’acte, il a des gestes tendres, ses mains caressent tout mon corps et ses lèvres me déposent des baisers sur chaque parcelle de ma peau quand celle-ci n’est pas meurtri par ses morsures. Je sais très bien que je risque d’être marqué à cause de cela, mais pour l’instant cela ne m’importe peu, je me laisse complètement aller. Je lui ai laissé les règnes de notre débat, et je ne regrette pas ce choix. Une litanie de mot du genre “oui…” sors de mes lèvres. La honte de mettre autant lâcher viendra sans doute après, mais pour l’instant je n’ai plus de pudeur, les voisins doivent sûrement m’entendre prendre du plaisir dans les bras de cet homme. Il fini par changer de positions, il me laisse commander, je ne vais donc aucunement le décevoir, mais avant de me laisser faire il me mord les oreilles pour me chuchoter une pique.

-Je ne regrette jamais mes choix.

Je rigole. Cela m’arrange qu’il ne les regrette pas, car je n’ai aucune intention de le lâcher maintenant, il est mien et il va le rester. Il voulait sans doute m’énerver, mais cela ne me fait rien à part me faire plaisir. Je l’aime et je compte bien lui montrer à quel point. Il m’embrasse férocement sans doute pour continuer dans le côté provocation, mais pour une fois je fais abstraction de ceci et je rend le baiser un peu plus tendre lui montrant la force de mes sentiments. Je viens même déposer quelques petits baisers papillons dans son cou, mais pour lui montrer aussi qui a les pouvoirs cette fois, je viens le mordre à côté de ce suçon que je lui avais fait plutôt dans la soirée. Sa réaction ne sait pas attendre, il vient se cambrer sous moi. Je souris légèrement tout en continuant mon traitement de temps à autre en commençant un mouvement de va et viens sur son sexe. Bien sûr il ne reste pas à rien faire et m’aide pour que les mouvements soit beaucoup plus profond et rapide que ci c’est moi qui fait le simple travail, mais je ne vais pas m’en plaindre, ce rythme me plaît et cette position aussi. L’avoir au-dessus de moi, lui faire l’amour, voilà ce dont j’ai rêvé et je peux enfin toucher ce rêve du bout des doigts. Je ne sais pas combien de temps en continue comme cela, mais la fatigue commence à prendre place, j’ai mes muscles qui me font un peu mal, mais ce n’est pas pour autant que je m’arrête au contraire, je donne tout ce que j’ai pour qu’on puisse venir tous les deux ensembles.

Quelques mouvements après le plaisir nous prend. Je gémis son prénom, je ne sais pas si lui il crie le mien, mais dans tous les cas je suis comblé. Je laisse mon corps se relâcher et je m’étale tout du long sur lui. Je dépose un petit baiser sur ses lèvres et je le prend dans mes bras pour le câliner. Il est la première personne avec qui je suis aussi tendre, et que je me sens si bien. J’espère pouvoir profiter de ce moment de paix pendant encore un petit moment.

Tu restes dormir ici cette nuit ?

Je lui ai posé cette question sans être certaine qu’il accepte, mais je serais contente qu’il reste avec moi pour cette nuit, je n’ai pas envie de me retrouver seule.

Je sais que ce n’est pas dans mes habitudes de demander cela, mais je pense que je peux faire des efforts de comportement pour nous. Nous sommes tous les deux des personnes sauvages, et si aucun de nous met sa fierté de côté notre relation ne pourra pas fonctionner. Je ne veux pas lui faire du mal, alors je compte bien améliorer mon comportement avec autrui. Cela risque d’être difficile au début, mais on n’a rien sans se battre, et si il faut que je me batte pour l’avoir près de moi, je le ferai. Mes pensées me font honte quand même, je me transforme en une chose guimauve. Je m’étrangle de mes propres pensées, je sens un étau se resserrer autour de mon cou. La découverte de resentir toutes ses choses risquent de me mettre en danger, je ne suis plus vraiment moi-même. Je sens la panique monter en moi, et si je fini par baisser ma garde et que je me retrouve à devoir lutter contre mes propres démon ? Je ne laisse pas apparaître mon dilemme et je me concentre sur sa réponse qui ne devrait pas tarder. Je passe d’un extrême à l’autre, je désire qu’il décide de rester, mais aussi qu’il s’en va. Quelle serait la meilleure solution ? L’avenir nous le dira sans aucun doute.

«- Crois moi ou non, mais pour cette nuit, je n'ai envie qu'une chose, c'est rester auprès de toi. Et puis, tu veux déjà débarrasser de moi alors que tu disais que tu ne me lâcherai plus ? »

D’un côté je me sens rassurer, mais de l’autre je suis tétanisée. Aucune émotion ne filtre de mon visage, je redeviens celle que j’étais quand il m’a connu. J'irise des barrières entre nous, et j’ai bien senti qu’il n’était pas lui-même certain de sa réponse. Cela se remarque que tous les deux luttons pour pas nous fuir. Un jour cela arrivera sans aucun doute, mais pour l’instant les caresses qui opèrent à mon corps faut que je me calme un peu. Je le regarde dans ses yeux, ce regard qui me montre tellement de chose, le mien doit sans doute rien exprimer. Mon propre corps à trop l’habitude de se protéger et de ne filtrer aucune information que je suis une sorte de pantin inarticulée qui bouge seulement si on lui en donne l’ordre. Il est peut-être temps que je prend mes propres décisions pour ce qui concerne ma vie. Personne ne peut choisir à ma place, et je tuerai tous ce qui se mettrons à travers mon chemin. Je suis un assassin, et je ne compte pas prendre ma retraite pour le moment.

En tout cas il est peut-être temps que je réponde à sa phrase qui cherche encore à me provoquer. Il doit aimer quand je sors les griffes, mais notre situations me fait tellement réfléchir que je ne me sens pas capable de répondre à sa pique tout de suite. Je me vengerai quand j’aurais repris du poil de la bête pour le moment je préfère me mettre au claire sur ce que je ressens et sur ce que je compte faire. Je fonce déjà dans des choses dangereuses, alors il faut que je le face au minimum avec un plan d’attaque.

Je souris à la fin de sa phrase, c’est vrai que je lui ai dit que je ne le lâcherai plus. Mais en moi-même je ne suis pas certaine de pouvoir réaliser cette promesse. Bien sûr je ne vais pas lui dire que je doute de moi-même, de nous deux, il a l’air d’être aussi perturbé que moi, et il ne faut pas que je rajoute des problèmes là où il n’y en a pas encore. Je prend un peu sur moi-même et sur les bonnes résolutions que j’ai pris tantôt pour me remettre en scelle.

- Voyons ce n’est pas mon genre de me débarrasser des personnes, tu sais bien que j’ai un faible pour m’amuser et les tuer ensuite quand ils n’ont plus d’utilité. Le jeu du loup et du mouton ne fait que commencer mon petit agneau.

Je cherche spécialement à le provoquer, il faut que je rentre dans des terrains que je connais et où je me sens à l’aise. L’amour guimauve n’est pas encore pour nous deux, la soirée risque d’être intéressant. Bon j’espère qu’on ne va pas casser de meuble parce que c’est pas cela, mais ça coûte cher le meublier. Ma réplique pourrait paraître méchante pour des gens normaux, mais nous sommes loin de l'être, je suis certaine que cela va l’amuser, il risque même de rigoler à gorge déployer de cette petite pique lancer à son égard. Puis ce n’est pas comme-ci que je lui ferais du mal, et si s’était mon attention je lui en aurai fait depuis longtemps. On aime tout simplement tous les deux s’amuser, et notre petit jeu risque de continuer encore longtemps.

«- J'ai cependant une condition. Enfin, ce n'est pas une condition, mais plutôt une faveur à te demander. J'ai gardait possession depuis trop longtemps notre corps. Lorsque j'irai dormir, je céderai ma place. A notre réveil, ce sera mon autre moi qui prendra la place. Je ne pourrai rien faire pour lui, il sera sans défense. Je n'ai d'autre choix de me remettre à toi. Tu sais qu'il est en danger et crois moi, jamais je ne laisserai Alex entre les mains de quelqu'un. Tu es la seule personne pour qui je ferai cette folie. Littéralement, je te place notre sort entre tes mains. Hum... Et si ce n'est pas trop demander, pourra-tu aussi le rassurer sur notre situation ? Bien que je comprendrai que tu ne le veuille pas. Ce serait à moi de le faire, mais Alex a l'air vraiment remonté après moi, cette fois-ci... »

Je suis surprise par ce soudain changement de situation, ma bouche forme une sorte de o, mais pourtant je continue de l’écouter. Je veux savoir ce qui veut de moi, pour continuer de rester à mes côtés. Cela ne m’étonne pas ce qu’il m’explique, c’est vrai que un moment où un nôtre c’était certain qu’il allait reprendre sa place. Mais il est sûr de vouloir que c’est moi qui lui parle de tout ça ? Et je dois lui avouer quoi, mon métier ? Notre relation entre sa personnalité et moi ? Je ne sais pas quoi lui dire, je vais devoir lui demander des précisions. Je ne veux pas faire un mauvais pas et le faire fuir. Déjà que quand il va me voir à ses côtés cela risque de lui mettre un coup. Mais bien sûr que je le protégerai comme je lai déjà fait avant. Enfin faut pas que cela devienne une habitude. Je dois vraiment lui apprendre les premiers bases de défense, il en aura sans doute besoin pour me fréquenter. Sa main vient me caresser le visage, je le laisse faire. Je ne cherche pas à comprendre pourquoi il fait cela. De toute façon il n’y a sans doute aucune explication valable pour ce geste.

- Je m’occuperai de lui ne t’en fait pas, il ne lui sera fait aucun mal le temps qu’il est à mes côtés, je donnerai ma vie pour le sauver. Il n’est pas des nôtres, être trop innocent pour voir sa mort arriver maintenant. Le monde a encore besoin de sa pureté. Pour ce que je lui dis, j’explique que nous sortons en quelque sorte ensemble et qu’il n’y a aucun problème entre nous ? Je présume que je lui cache que je suis une tueuse… Oui il vaut mieux, cela lui fera peur si il est au courant.

Mes questions semblaient plutôt comme affirmation, mais je veux être certaine de moi Il ne faut pas que des problèmes proviennent entre eux deux surtout pas de ma faute si cela arrive je m’en voudrai certainement. N’empêche je n’arrive pas à imaginer que j’ai décidé de le mettre dans ma priorité numéro 1, je ferais tout pour qu’il soit heureux et sans aucun danger, alors se sera sûr que je ne laisserai personne lui faire du mal. Si on vous le toucher il va d’abord falloir s’en prendre à moi et cela risque de ne pas être facile pour celui qu’il essaye, je suis pas la meilleure dans mon domaine pour rien. Notre regard se croise, je vois qu’il a encore des choses à me dire. Je suis étonnée du fait qu’il parle beaucoup, ce n’est pas dans son habitude. Il fait sans doute des efforts pour moi, cela me fait plaisir. Cela prouve que ce n’est pas que du jeu entre nous.

«- Je n'ai toujours pas prononcé ton prénom... On ne se l'était pas donnés, à notre rencontre. Et c'est Alex qui nous a trahis tout les deux, en dévoilant notre identité à l'autre. Et voilà maintenant que j'ai cette étrange envie de prononcer ton nom... »

Cela me fait sourire, pourtant tout à l’heure il ne s’en est pas forcément rendu compte, mais il a prononcé mon prénom. Cette situation me permet de me détendre un petit peu, je crois que nous étions tous les deux tendus depuis tout à l’heure. Cela nous fait sans aucun doute du bien. Son visage se rapproche du mien, je pose ma main derrière sa nuque et laisse quelque centimètre entre nos lèvres. Le baiser attendra qu’il est fini ce qu’il a commencé, je ne veux pas le couper maintenant. J’ai envie de le voir prononcer encore mon prénom. J’adore l’entendre le dire. Bon il l’a dit qu’une fois, mais cela m’avait fait plaisir, alors c’est que j’aime sans doute entendre ceci. Et bon se sont mes pensées, j’ai le droit de dire tout ce que je veux, il ne peut pas savoir à quoi je pense et heureusement, parce que je pense qu’il aurait été aussi gêné que moi plus d’une fois.

«- Nina... »

Je n’ai pas le temps de lui répondre quoi que se soit qu’il vient combler les quelques centimètres qui nous séparent. Le baiser est doux cela me surprend sur le coup, mais bon pourquoi pas ? Je répond à ce baiser avec toute la tendresse que je peux montrer et ressentir. Il vient chuchoter une deuxième fois mon prénom pour m’embrasser plus sauvagement cette fois. Je le retrouve dans cette marque d’impulsivité et cela me fait sourire. Derrière tout ceci il reste le même. L’homme qui a fait que je suis avec lui aujourd’hui celui pour qui j’ai accepté de donner ma vie. L’homme que je protégerai jusqu’à la fin de mes jours. L’homme avec qui je finirai par m’enfuir. Enfin pour le moment se sont que des suppositions, l’avenir, le temps nous le dirons un jour. Il me souhaite bonne nuit avant qu’il s’endort je viens lui murmurer à l’oreille :

- Dors bien Alex, et mon prénom tu l’as dit plutôt dans la soirée jeune homme. Soit certain que à ton retour tu seras en un seul morceau.

Je m’allonge à ses côtés, je ne m’endors pas tout de suite. Je réfléchis à cette journée et ce qui risquent de se passer ensuite. Je m’endors avec la pensée que demain matin je vais devoir expliquer à sa première personnalité pourquoi il est dans mes bras et que nous sommes nus. La situation risque d’être amusante. J’ai hâte d’être le matin.