Pourquoi me hantes-tu ? [Rp Alex J.][Fini]

Aujourd'hui cela faisait 9 nuits que j'avais rencontré Alex. Et pendant ses 9 nuits, je pensais à lui, pourquoi ? Il a réussi à toucher mon intérêt, il me hante toutes les nuits, j'en ai marre. Je veux que cela s'arrête, car oui je pense à lui tous les soirs, mais la journée je l'espionne enfin je surveille sa personnalité un, la personnalité que je veux, ne se réveille pas ou bien il ne veut tout simplement pas me voir. Pourtant il avait l'air déçu comme moi quand j'ai dû partir la nuit de notre rencontre à cause du rendez-vous avec Marcus. Au téléphone ce n'était pas Marcus, car si cela aurait été lui, je n'aurais pas été au rendez-vous. Je me suis éloignée de tous les personnes à qui j'ai tenu. Il n'y en a pas beaucoup en faite il avait que lui, mes parents étant mort pas mes propres mains, enfant unique, Marcus a pris soin de moi . Enfin j'ai fini par le dépasser, je suis plus gradé que lui ce qui signifie qu'on veut plus me voir tomber que lui, mais pour me faire tomber, il faut s'attaquer aux personnes que j'aime. Marcus a été pour moi un père, alors oui je l'aime, s'est bien pour cela que je me suis éloignée de lui et que je ne veux plus le voir, mais lui il n'est pas d'accord avec cela et cette nuit là il m'a tendu un piège en me faisant croire que je devais avoir un rendez-vous avec un larbin du patron. J'étais en colère après Marcus, à cause de lui, j'avais arrêté ce que je faisais à Alex et maintenant à cause de Marcus, Alex me hante encore et encore. Je le déteste autant que je l'aime, mais bon il y a que moi qui le sait, j'ai fait semblant d'être normale devant Marcus même si il a dû remarqué que j'étais en colère après lui, il doit se douter que je faisais quelque chose et que je n'ai pas aimé être dérangé. Voilà la raison du pourquoi, je fais que surveiller Alex et je ne vais pas lui parler pourtant quand il ne fait pas attention, je l'aide. Je démente les rumeurs qu'on lance à son sujet, à oui j'ai oublié de vous dire que je suis plutôt populaire. Tout le monde dit que je suis belle et avec mon côté sauvage et mystérieux, on a encore plus envie de me connaître, ma popularité m'arrange, je peux parler avec tout le monde donc quand j'ai une cible, je peux facilement l'atteindre et je peux aider Alex pour pas que son visage soit maltraiter, bien sûr certains de mes sbires ne m'écoutent pas, mais je ne peux pas ma battre contre eux donc je les laisse faire tout en leur faisant des coups en douce.

Bref comme je disais Alex me hante et quoi de mieux pour penser que d'aller sur le toit de l'école. Oui cela est interdit, mais je m'en fous, j'ai déjà briser pleins de règles depuis que je suis ici. Je monte jusqu'au toit sans accroche, je m'allonge sur le sol. Le sol est dur et froid contre ma peau qui est à nue, mais je n'y fais pas attention. Je suis déjà dans mes pensées, je me parle à moi-même, mais sans y faire gaffe, je me suis mise à parler à haute voix.

- Pourquoi me hantes-tu ? Pourquoi restes-tu dans ma tête ? Pourquoi suis-je aussi faible face à cela ? Pourquoi une nuit, ne m'a pas suffit ? Que des questions sans réponse. Si je te parle, me les donneras-tu ses réponses ? Arrêteras-tu de me hanter ? D'être dans ma tête jour comme nuit ? Je me fais pitié et tout cela de ta faute ... Je te hais ... Ou pas ...

Depuis un peu plus d'une semaine, quelque chose changeait dans ma vie. Depuis un peu plus d'une semaine, je me sentais enfin être, petit à petit, intégré parmi les autres autres élèves. Oui, c'est ça. J'avais l'impression -et l'espoir - que les gens commençaient à m'intégré, m'adopter. On ne me regardais plus autant de haut, on ne m'embêtais plus autant. Je n'étais plus le souffre-douleur de tout le lycée. Je me sentais comme diffèrent. J'avais l'impression, qu'enfin, les gens m'acceptaient. Bien sur, certains continuait à s'en prendre à moi, mais j'avais la sensation que ça s'arrangeait. Que les autres ne me regardaient plus comme une victime. On ne m'insultait plus autant, on ne me frappait plus autant. D'autant plus que Roger avait disparu. D'une balle dans la tête... Je me suis sentie mal pour lui, mais j'étais aussi heureux, car ce n'était pas moi qui l'avait tué. Enfin lui... L'autre en moi. Il ne tuais jamais par balle, il n'aimait pas ça. J'étais soulagé. D'autant plus que lui aussi avait changé ces derniers temps. Il se faisait moins remarqué. Il me laissait tranquille la journée, et profitait moins des nuits. Hier, pour la première fois, je m'étais réveillé sans sang sur les mains. Parce qu'à chaque fois qu'il va tuer quelqu'un, il ne se lave pas, afin que je le fasse moi même pour que je suis son "complice" mais quelque chose clochait. Il ne me faisait plus vraiment de remarque alors que je me sentais accepté, là où il m'aurait fait tout de suite remarqué que cela devait sûrement être de l'hypocrisie. Peut-être avait-il comprit qu'il se trompait ? Peu importe, cela me rendait heureux. J'étais enfin quelqu'un de normal. Enfin, c'est ce que je pensais. Ce jour là, deux anciens amis de Roger m'avait d'ailleurs abordé. C'était la première fois qu'ils me parlaient et en plus, ils m'avaient appelé "mon pote". J'étais content. Ils m'avaient confier une mission, parce qu'ils savaient qu'ils pouvaient me faire confiance. C'était leur paroles, en tout cas. Ils m'ont ensuite dit de les retrouver sur le toit. J'avais hésité. C'était interdit pourtant dans le règlement intérieur, mais je ne voulais pas manquer cette chance d'être accepter. J'arrivais en avance au lieu du rendez-vous, le stress montant, me voilà dans le toit. A ma surprise général, je n'étais pas la première personne arrivait. Il y avait une fille qui se trouvait là. J'avais l'impression de la connaître, et je l'entendis parler.

«- Pourquoi me hantes-tu ? Pourquoi restes-tu dans ma tête ? Pourquoi suis-je aussi faible face à cela ? Pourquoi une nuit, ne m'a pas suffit ? Que des questions sans réponse. Si je te parle, me les donneras-tu ses réponses ? Arrêteras-tu de me hanter ? D'être dans ma tête jour comme nuit ? Je me fais pitié et tout cela de ta faute ... Je te hais ... Ou pas ... »

Etait-elle entrain de réciter pour une pièce de théâtre ? C'était très théâtral et je trouvais que c'était un bon texte. Avec le sourire, je m'approcha d'elle, mais pas trop. Elle devait sûrement aussi faire partie de la mission. Avec le sourire, je fis l'effort alors de prendre la parole.

«- Salut ! Toi aussi, t'es là pour la mission ? »

Demandais-je naïvement. Soudain, je ressentis mon corps frissonnait. Je cherchait à calmer mes bras qui tremblait en les tenants, quand je compris ce qui se passait. j'essayais alors de lutter. Je ne pouvais pas le laisser prendre la place. Non, pas maintenant....

Je m'étais alors réveillé. Je ne savais pas ce qu'avait fait Alex, mais je me trouvais là, sur le toit, face à cette fille. La tueuse. Tout mais pas ça. Depuis notre rencontre, je ne me sentais plus moi même. Quelque chose avait changer en moi. J'avais perdu le goût des choses amusantes comme la torture, les meurtres. J'avais laissé Alex profitait de sa vie et je m'étais effacé un peu. Cela m'énervait. J'étais frustré car cette nuit avait été court, mais qu'elle m'avait laissé une marque en moi, et la voilà à nouveau devant moi.

«- Toi ? »

C'était le seul mot qui avait bien voulu sortir de ma bouche. Le seul son que j'étais capable d'émettre. Encore une fois, bien malgré elle, elle venait de me surprendre. Comment on pouvait en être arrivé là ? On devait plus se voir. Je devais plus la voir car je ne voulais pas "m'attacher" à elle. Enfin, en réalité, j'en suis juste effrayé, car j'ai toujours eu un profond dégoût pour les êtres humains. Comment je pouvais trouver une autre personne fascinante ? Mais il y avait elle. Je ne savais pas quoi dire quand soudain, j'entendis une porte venir se claquer... et des rires. Je me retourna alors, comprenant.

«- C'est pas possible. Dans quel piège t'es encore tombé, Alex ? »

«- De quoi ? Qu'est-ce que tu raconte. Un piège ? Comment était-ce possible... Non, j'ai rendez-vous ici. »

Réveille toi crétin. Tu ne vois pas ? Quelqu'un vient de nous enfermer dans ce foutu toit. Tu t'es encore fait piéger. Je te l'avais dis. On ne peut faire confiance en personne. PERSONNE. Regarde. Tu vois une foutu poignée de porte ? Non ! Y en a pas ! Tu peux l'ouvrir que depuis l'intérieur du bâtiment. En d'autres termes, on est coincée ici... Avec elle... Je me retourna alors vers elle. C'était pas possible. J'espérais ne jamais la revoir, car pour la première fois, je n'ose pas faire face à quelqu'un, car je ne sais pas comment m'y prendre. Comment ce crétin d'Alex avait-il pu se faire avoir dans un piège aussi con ?

L'autre semblait furieux. Je refuse de croire que je suis tombé dans un piège mais je pouvais le comprendre. Cependant, je ne pouvais m'empêcher de penser que cette fille n'était pas étrangère de sa réaction, mais pourquoi ? Qui était-elle ? Et comment quelqu'un pouvait avoir un tel effet sur ce monstre ?

«- Heu, excusez-moi. Ne vous en faîtes pas. ça dois juste être une blague de quelques potes à moi. »

J'avais parlé à haute voix quand j'entendis la porte du toit s'ouvrir, merde quelqu'un vient d'arriver. Je ne sais pas qui s'est et je n'ai pas envie de me retourner pour le savoir. Je me suis montrée faible devant quelqu'un peut-être pense t-il que je récite une pièce de théâtre faite que cela soit le cas. Je ne suis pas d'humeur ce soir, je n'ai pas envie de parler et de blesser quelqu'un. Alex me hantait, je pensais encore à lui malgré qu'une autre personne était avec moi sur le toit et cette même personne me parlait. J'écoutais ce qu'elle me disait.

«- Salut ! Toi aussi, t'es là pour la mission ? »

Cette personne est un homme et sa voix me dit quelque chose, pourtant il ne m'a pas appelé par mon prénom cela veut dire que je me fais une fausse idée. Je ne dois pas le connaître et lui non plus ne doit pas mon connaître. Et de quoi me parle t'il ? Une mission ? Il n'y a pas de mission enfin pas ce soir en tout cas. Pendant cette semaine on m'a plutôt laissé tranquille du côté meurtre et heureusement, car vu comment je suis discrète, je ne sais pas si j'aurais pu faire mon travail. Il s'approche de moi et s'arrête pour me parler une nouvelle fois.

«- Toi ? »

Cette voix, je la connais, Alex ... Non cela est impossible qu'il soit ici, je dois regarder, il faut que j'en ai le cœur net. Je me retourne et là qui est là ? Alex, la personne qui hante mes pensées. Je trouve cela bizarre quand même, je n'ai pas reconnu sa voix la première fois, peut-être qu'il était encore dans sa première personnalité, mais que me voir la réveillait. Je souriais, j'allais enfin pouvoir lui parler, malheureusement j'entendis le bruit de la porte se fermer et des personnes rigolaient. La personnalité.une d'Alex s'était fait avoir et maintenant j'étais coincée ici avec la personne à qui je pense le plus jour comme nuit.

«- C'est pas possible. Dans quel piège t'es encore tombé, Alex ? »

<< - De quoi ? Qu'est-ce que tu racontes. Un piège ? Comment était-ce possible ... Non j'ai rendez-vous ici. >>

Il se parlait à lui-même enfin il se disputait plutôt, le Alex qui m'intrigue lui dit à l'autre Alex qui est tombé dans un piège et l'autre n'est pas d'accord. Je soupire la porte s'ouvrait que de l'intérieur comment vais-je pouvoir sortir de cet endroit sans perdre quelques ailes ? Je réfléchissais encore jusqu'à qu'il reprenne la parole.

«- Heu, excusez-moi. Ne vous en faîtes pas. ça dois juste être une blague de quelques potes à moi. »

Je rigole, il croit vraiment que s'est qu'une blague ? Qu'avais-je dit à l'autre Alex, oui cela me revient qu'il est stupide et j'en ai la preuve aujourd'hui. Franchement il faut que je lui explique tout à ce petit et que je lui demande qui sont ses crétins pour que je me venge au passage. Et j'étais déçue, j'avais remarqué que ce n'était pas la bonne personnalité qui est resté avec moi ce soir enfin on va dire que cela est mieux que rien du tout.

- Tu es vraiment idiot Alex ... Tes amis dis-tu ? Tu te trompes, des amis ne te feraient pas cela ... Tu devrais le savoir vu que tu as un ami très fidèle en toi ...

Je me lève, je vais m'amuser avec lui un petit peu, je veux que sa personnalité 2 se réveille une autre fois. Je veux lui parler et pourquoi pas continuait ce qu'on avait commencé l'autre soir. Une nouvelle chance d'avoir une nuit pour appartenir à l'autre, mais je dois la saisir.

- Ne réponds pas encore, je te connais enfin je connais ton autre toi et je veux lui parler vas-tu m'aider ? D'habitude tu n'aurais pas le choix, mais je ne te ferais aucun mal, car cela ne lui plairait pas et que pour moi l'avoir a dos n'est pas acceptable.

Je m'avance vers lui, je l'embrasse, un baiser comme notre premier à lui et à moi. Je veux le faire sortir, alors quoi de mieux de lui faire souvenir toutes ses sensations que nous avons découvertes dans les bras de l'autre.

Je ne comprenais pas. J'ai essayé de la rassurer en lui disant que ce n'était qu'une blague de mes amis - et j'en suis persuadé - mais voilà qu'elle s'était mis à rire. Peut-être qu'elle était aussi habitué à ce qu'on lui fasse ce genre de blague ou qu'elle en fait aussi ? J'en sais rien, mais j'étais toujours perplexe. J'en étais sûr. L'autre la connaissais, mais comment ? Pourquoi ? Enfin bon, ça dois être moi qui m'imagine des choses, et je ne me suis même pas présenté... En même temps, je me suis fait surprendre par l'autre qui s'est manifester, ce qui était devenu rare ces derniers jours. Puis, la blague m'avait aussi surpris, mais si on dois rester là quelques temps, mieux vaut faire connaissance, non ? J'allais reprendre quand elle prit alors la parole.

«- Tu es vraiment idiot Alex ... Tes amis dis-tu ? Tu te trompes, des amis ne te feraient pas cela ... Tu devrais le savoir vu que tu as un ami très fidèle en toi ... »

Elle connaissait mon nom ? Comment ? Pourquoi ? J'avais donc vu juste. L'autre la connaissais. Et qu'est-ce qu'elle dit ? Elle doute de mes amis ? Qu'est-ce qu'elle en sais elle, et un ami très fidèle en moi ? Elle plaisante ? Pourquoi je me sens mal à l'aise... Oui, je sais pourquoi. Elle se comporte comme lui. C'est exactement les mots qu'il m'aurait dit, mais elle connaît rien de moi ! Qu'est-ce qu'ils ont manigancé ? Elle venait de se lever et avait une expression qui me faisait peur. Elle était comme amusé... C'était pas vrai. Elle lui ressemblait vraiment. Je commençais à trembler alors que mon autre moi avait à nouveau disparu, ne se manifester pas. Dîtes moi que c'est un cauchemar ?

«- Ne réponds pas encore, je te connais enfin je connais ton autre toi et je veux lui parler vas-tu m'aider ? D'habitude tu n'aurais pas le choix, mais je ne te ferais aucun mal, car cela ne lui plairait pas et que pour moi l'avoir a dos n'est pas acceptable. »

Elle connais donc bien l'autre. Ce n'est pas moi. Je refuse de dire qu'il est moi, mais voilà qu'elle me demande de l'aider à lui parler. C'est pas comme si je pouvais le faire... Enfin, si, mais je me refuse. Je ne peux pas le lâcher. C'est un monstre. Je n'aime pas le laisser avoir les rênes, c'est insupportable, mais elle voulait le voir, pourquoi faire ? Elle ne pouvait pas vraiment le connaître. Elle ne le connaît pas comme moi. Sinon, elle tenterait de le fuir, mais voilà qu'elle s'avançait vers moi. J'étais perdu, je voulais reculer mais j'en avais pas la force, alors que je me tenais timidement le bras. Je faisais peine à voir, mais elle m'as dis qu'elle me ferai aucun mal, car elle ne veut pas l'avoir à dos. Pourquoi ? Pourquoi elle se soucie de lui ? Elle était devant moi, et voilà qu'elle m'embrasse. Pourquoi ? Je suis complètement perdu. Je ne comprend pas pourquoi elle embrasserait quelqu'un comme moi. Cela ne m'était jamais arrivé. Si, une fois, mais la personne s'était joué de moi. Mais voilà qu'encore une fois, une fille m'embrassait, mais je le savais que c'était encore pas pour moi. Elle voulait l'autre, mais je ne pouvais pas le lui donner. Je ne le voulais pas. Et même si ce n'était pas pour moi, ce baiser me faisait frissonné, je ne savais pas comment réagir... J'étais embarrassé mais je dois me ressaisir !! Arrête de te laisser faire ! Voilà que je la repousse au bout de quelques secondes.

«- Pourquoi ? Pourquoi veux-tu le voir ? Tu ne le connais pas. Tu ne sais pas ce qu'il est.. C'est loin d'être mon ami. Tout ce qu'il fait, c'est pourrir ma vie... Tu crois me connaître mais tu te trompe. Ce sont bien mes amis, et puis... »

Je serrai ma main contre mon bras, baissant la tête. Ça m'énervait. Elle ne s'intéressait pas à moi, mais à mon autre personnalité. Même ce monstre pouvait intéressait plus les gens que moi. Comment ça pouvait être possible ?

«-Et puis.... Je ne sais pas comment le faire sortir. Ces derniers temps, il ne se montre plus... »

Dis-je, un peu effrayé par elle. J'avais peur que si je ne lui donne pas ce qu'elle voulait, elle finirait par s'en prendre à moi. Elle était effrayante.... Elle me faisait pensait à lui. Pourquoi ? Et pourquoi tu n'es pas là cette fois ? Alors que quelqu'un veut te voir. Tu aime m'ennuyer, mais voilà que maintenant tu disparais complètement ? Pourquoi ?

Il se trompe.... Je n'ai pas disparu. Je suis toujours là... Pourquoi elle, elle était-là ? Pourquoi voulait-elle me voir ? Pourquoi continuait-elle à me hanter ? Depuis ce jour, tout semblait moins amusant pour moi. Que ce soit tué des gens, manipuler ou faire souffrir les gens, rien n'était aussi fun qu'essayait de la découvrir, de la provoquer. Non, on était d'accord pour ne plus se voir. Ce devait être qu'un soir. Elle hanté mes pensées et cela m'énervait... Je pensais qu'au fil du temps, je finirai par passer à autre chose, mais la voilà là, à nouveau, voulant me provoquer... Et elle m'avait encore embrassé. Pourquoi ? Je mourrai d'envie d'y répondre, de reprendre tout, de la provoquer, de m'amuser avec elle, mais je ne pouvais pas y céder... Elle me rendait faible et ça m'énervait... Mais la voilà à nouveau face à moi. Pourquoi ?

J'embrasse Alex. Oui ce baiser n'est pas pour ce Alex là, je veux l'autre. Il m'intrigue, il me hante et je veux savoir pourquoi. D'habitude je serais partie, j'aurais fuit pour ne pas ressentir quelques choses, mais je n'arrive pas à l'ignorer, il faut que je le vois que je lui parle. Je suis donc obligée d'embrasser sa première personnalité peut-être que cela le fera venir, aucune idée, mais qui ne tente rien n'a rien. Je sens le corps d'Alex frissonnait, je le répugne donc, j'allais mettre fin à le baiser, je n'avais plus de souple, mais il le fit avant moi en me repoussent. Je me retiens de soupirer, cela n'a pas marché, car si cela aurait été le cas, je serais déjà collée contre Alex, il réagit aussi brusquement que moi, alors s'est ce qu'il aurait sans doute fait. Par contre je suis étonnée que sa première personnalité ma repoussait, je ne pense pas qu'il est du genre de garçon à profiter de ce genre d'occasion, mais il n'est pas dû genre à se défendre pourtant il l'a fait cela me fait sourire. Il n'est donc pas complètement perdu.

«- Pourquoi ? Pourquoi veux-tu le voir ? Tu ne le connais pas. Tu ne sais pas ce qu'il est.. C'est loin d'être mon ami. Tout ce qu'il fait, c'est pourrir ma vie... Tu crois me connaître mais tu te trompe. Ce sont bien mes amis, et puis... »

Il baisse la tête, on dirait un animal sauvage qui est blessé, je ne m'intéresse pas aux autres, mais à lui si, enfin plutôt à son autre personnalité et le bonheur de sa première personnalité est donc quelque chose auquel je dois faire attention voilà pourquoi j'ai fait passer quelques mots aux autres pour qu'il arrête de s'en prendre à lui, mais certains cons comme ceux de ce soir ne m'écoutes pas. Il faudra que je leur montre qui est le chef. Il croit que je ne sais pas qu'il tue des gens ? J'aurais envie de rire, mais bon il ne sait pas non plus que je suis une tueuse. Il croit que je me trompe ? Je n'ai pas pas dit que je le connaissais, j'en ai marre qu'il détourne mes paroles. Et quoi encore se sont bien ses amis ? Je vais lui prouver qu'il se trompe, mais bon cela n'est pas ma mission une.

- Et puis quoi ?

J'aime pas que l'on coupe une phrase en pleins milieux qu'elle est cette intérêt à parler et arrêter ? Tu as quelque chose à dire, tu le dis, ne réfléchis pas trop cela pourrait se retourner contre toi mon petit Alex. Bien sûr je ne lui ferais pas de mal, je n'ai pas envie de le blesser physiquement le petit et je n'aime pas faire du mal aux animaux, il me fait trop penser aux animaux sauvage pour que je lui fasse du mal de plus ce n'était pas mon attention.

«-Et puis.... Je ne sais pas comment le faire sortir. Ces derniers temps, il ne se montre plus... »

Je suis découragée, cela se voit qu'il a peur de moi et qu'il a peur aussi de son autre personnalité, donc bien sûr qu'il ne va pas m'aider, j'aurais dû m'en douter, ils sont trop différent l'un de l'autre. Je déteste le fait qu'il croit que je vais lui faire du mal, je lui ai déjà dit que non, mais il faudrait peut-être que je me répète encore une fois. Je le prends dans mes bras, pourquoi je fais cela aucune idée. J'essaye de le réconforter en quelque sorte. Je ne sais pas faire cela moi, donc j'essaye et si je n'y arrive pas tant pis.

- Chut Alex ... N'est pas peur, je te ferais aucun mal ... Ce n'est pas grave, il viendra de lui-même. Mais crois-tu vraiment que si cela serait tes amis, ils t'auraient enfermé dehors ? Essayes de comprendre que tout le monde n'est pas gentille, tu sais très bien te défendre, tu l'as fait contre moi tantôt, alors pourquoi ne le fais-tu pas contre les autres ?

Je lui caresse doucement les cheveux, j'essaye d'être tendre, mais cela va-t-il réellement marcher ?

J'étais effrayé par cette personne. Je sais, c'est ridicule, mais j'avais peur. Elle me faisait trop penser à mon autre personnalité. Comment c'était possible ? Comment pouvait-il exister une autre personne comme ça ? Les questions commençaient à embrouiller mon cerveau. C'était une connaissance de mon autre moi. Qu'est-ce qu'elle voulait ? Se moquait de moi ? Continuer à me dire que je n'aurai pas d'ami ? Que ça n'existe pas ? Elle m'effrayait, que ce soit par ses réactions ou sa façon d'agir, j'avais l'impression qu'elle pourrait s'en prendre à moi. Enfin, c'était pas ce qui m'effrayait réellement. C'était d'être impuissant face à mon autre personnalité, et voilà que je tombais sur quelqu'un qui lui ressemblait.... Elle s'était approché de moi et par réflexe, je fermais mes yeux, en serrant des poings et des dents, me préparant à recevoir des coups... Sauf que je me trompais. Elle venait de me prendre dans ses bras ? Pourquoi ? J'ouvris mes yeux, j'étais choqué. Je ne comprenais pas pourquoi, alors que cette dernière reprenait la parole.

«- Chut Alex ... N'est pas peur, je te ferais aucun mal ... Ce n'est pas grave, il viendra de lui-même. Mais crois-tu vraiment que si cela serait tes amis, ils t'auraient enfermé dehors ? Essayes de comprendre que tout le monde n'est pas gentille, tu sais très bien te défendre, tu l'as fait contre moi tantôt, alors pourquoi ne le fais-tu pas contre les autres ? »

Cette façon de parler... C'était mon autre personnalité tout craché. Il se comportait souvent comme ça... Enfin, lorsqu'il me criait pas dessus ou qu'il prenait pas un plaisir à se moquer de moi ou me montrer que j'étais ridicule... Il prenait cette voix qui se voulait être réconfortante, et me disais à peu près la même chose, sauf qu'il ajoutait qu'il était le seul à être présent pour moi. Voilà qu'elle me caressait mes cheveux, comme si j'étais un petit animal inoffensive... Je le suis, non ? C'est ce que je suis, de toute manière. Non... Après tout, il y a aussi cette chose en moi. Voilà pourquoi j'avais peur d'elle. Je sais qu'elle lui ressemble, qu'elle réagit en ce moment comme il réagirait si on était deux, et cela me fait peur... Car cela voudrait dire que je reconnais qu'il avait raison, mais pourquoi ? J'avais envie de pleurer, je sais, je suis ridicule. Mais je devais me montrer fort et je me retenais, alors que je la laissais faire..

«- Je sais bien... Moi même, je n'y crois pas, que ce sont mes amis.... Je sais que c'est faux. Je sais que je suis pathétique. Je sais que l'autre à raison. Que je n'aurai jamais personne qui s'intéresse vraiment à moi. Pour qui je compte. Mais qu'est-ce que j'ai fais de mal ? Pourquoi personne ne m'aime ? Pourquoi on me déteste tant ? Qu'est-ce que j'ai fais de mal ? Pourquoi moi ? »

Voilà que je finissais encore par m’apitoyer sur mon sort... Comme avec lui. Pourquoi j'étais aussi ridicule ? J'avais laisser une larme couler, j'étais pitoyable. Pathétique. Je ne pouvais pas me laisser comme ça. J'étais idiot... Elle en avait rien à foutre de moi. Si elle faisait ça, c'était pour lui. Au fond de moi, je le sais. La seul personne qui a toujours été là pour moi, pour qui je compte, c'est lui... Mon autre moi. Mon vrai moi que je renie. Puis-je vraiment rien faire ?

«- Je sais... Tu me trouve pitoyable, comme ça, non ? Tu dois dire que je suis faible, que je suis pathétique. Je le sais que tout ce que tu veux, c'est le voir, lui... Je sais que je suis pitoyable mais est-ce si mal ? Mal de croire que peut-être, qu'un jour, je pourrais être quelqu'un de normal ? De ne pas vouloir faire mal aux autres pour être un jour accepter par d'autres personnes ? Je n'ai pas envie de me défendre.... Je ne veux pas être comme lui. »

Pourquoi j'essaye d'être réconfortante ? Je ne sais pas l'être, je ne suis pas douée pour cela. Quand je vais mal, je me forge un masque de froideur et je travaille pour oublier ce qui ne va pas. Pourtant cette semaine, je ne l'ai pas fait, j'ai continué de penser à lui, et là je suis entrain de câliner sa première personnalité. J'adore être dans ses bras, je sais que ce n'est pas lui, mais ils ont la même odeur, logique ils sont la même personne, mais ils sont différent moralement. Il y a l'animal blessé et l'animal sauvage, je sais plus m'occuper de l'animal sauvage que du blessé, car je suis moi-même sauvage et dangereuse, j'obéis aux ordres de tuer des gens, mais je fais cela à ma façon, eux il aime bien que cela va vite que je fasse un compte rendu après, mais j'ai tendance à ne pas les écouter donc on me convoque, mais en sachant que je suis un bon élément, il me garde continuant de me mettre à l'épreuve. Aujourd'hui mon épreuve s'est de pouvoir oublier Alex, mais malgré moi je caresse les cheveux de la personne que je veux oublier plus que tout. J'ai peur qui lui arrive quelque chose de ma faute, je ne devrais pas être ici si je veux je pourrai partir, je sais débloqué une porte et j'ai qu'à téléphoner à quelqu'un pour qu'il vient nous ouvrir, mais je n'ai pas envie de le faire tout de suite, j'essaye de pouvoir parler au bon Alex même si pour le moment je dois servir de mouchoir humain.

«- Je sais bien... Moi même, je n'y crois pas, que ce sont mes amis.... Je sais que c'est faux. Je sais que je suis pathétique. Je sais que l'autre à raison. Que je n'aurai jamais personne qui s'intéresse vraiment à moi. Pour qui je compte. Mais qu'est-ce que j'ai fais de mal ? Pourquoi personne ne m'aime ? Pourquoi on me déteste tant ? Qu'est-ce que j'ai fais de mal ? Pourquoi moi ? »

Ouf je suis soulagée qu'il ne croit pas que se sont ses amis, mais pourquoi reste-t-il avec eux dans ce cas ? Non il n'est pas pathétique, il essaye seulement de croire en la vie, ce que je n'ai jamais fait, pour survivre il faut savoir être le plus fort et vu l'état dans lequel il se met, j'ai peur qu'un jour il se fasse tuer avec ses conneries. Je ne vais pas lui crier dessus, je ne suis pas sa mère ni son ami, je suis seulement une personne qui a rencontré son autre personnalité qui a réussi à m'intriguer plus que n'importe qui avant. Lui aussi commence à m'intriguer, avec l'autre j'ai envie de m'amuser avec lui j'ai plus envie de le protéger, je suis bizarre. Comment puis-je avoir deux comportement différent envers la même personne. Car dans un sens si sa personnalité deux existe s'est qu'il l'a crée lui-même pour se protéger. Il n'y a rien fait de mal, pourquoi personne ne l'aime ? La réponse est simple les personnes sont égoïste, je le suis aussi, car tout ce que je veux s'est pouvoir revoir l'autre Alex, mais je ne pense pas que cela sera possible ce soir. Il laisse une larme couler, je l'essuie, je n'ai pas envie qu'il pleure, je n'aime pas les gens pleuraient, je trouve cela débile et le voir pleurer lui me fait bizarre, il est si différent de l'autre, mais pourtant si ressemblant.

«- Je sais... Tu me trouve pitoyable, comme ça, non ? Tu dois dire que je suis faible, que je suis pathétique. Je le sais que tout ce que tu veux, c'est le voir, lui... Je sais que je suis pitoyable mais est-ce si mal ? Mal de croire que peut-être, qu'un jour, je pourrais être quelqu'un de normal ? De ne pas vouloir faire mal aux autres pour être un jour accepter par d'autres personnes ? Je n'ai pas envie de me défendre.... Je ne veux pas être comme lui. »

Il a fini de dire que je le trouve pitoyable, il ne l'est pas, il est simplement idiot de croire à un monde heureux, cela n'existe pas, tu crois trouver le bonheur, mais quelque chose viendra tout gâcher, le plus vite il comprendra cela plus vite il sera débarrasser de ses démons. Oui je veux le voir lui, je ne vais pas dire le contraire. Il me hante et je veux savoir pourquoi. Non en soit ce n'est pas mal de croire qu'un jour on se fera accepter, mais cela n'est que des impressions, les relations avec les personnes cela vient et part. Il ne veut pas se défendre, il est idiot, il le veut voilà pourquoi l'autre Alex est là, il l'a crée pour se défendre, il croit que s'est un autre, mais en faite s'est lui, enfin ce n'est pas à moi de lui dire cela. Comment cela il ne veut pas être comme lui, ... Nina ne t'énerve pas, tu sais très bien qu'ils sont différents et que Alex un se voila la face depuis le début.

- Tu n'es pas pathétique seulement idiot de croire en quelque chose qui n'existe pas. Tu peux te sentir aimer, mais cela finira par partir, chaque sentiment vient et part. La normalité ? Cela n'existe pas, nous sommes tous différents. Et ne parle pas de lui comme un monstre. Car si il fait ce qu'il fait, s'est pour te protéger, il évite que tu meurs, d'ailleurs qui sont les idiots qui t'ont enfermé ici ? Il va falloir que je parle avec eux ... Je déteste qu'on ne m'écoute pas.

Je continue de lui caresser les cheveux, il est toujours dans mes bras, je sens son odeur depuis tantôt j'espère qu'il ne s'en ait pas rendu compte. Je réfléchis au faite qu'il ne connait pas encore mon prénom, il serait peut-être temps que je lui dis de toute manière, il risque de faire des recherches sur moi pas comme l'autre. Je lui en veux de ne pas se montrer. Car de sa faute, je dois être tendre ce que je ne sais pas faire.

Sinon tu ne connais toujours pas mon prénom, donc moi s'est Nina

Je lui dépose un petit baiser sur le front, je fais tout pour ne pas lui faire peur. J'ai déjà trop de problème, je ne vais pas en rajouter.

Pourquoi ? Pourquoi essayait-elle de me réconforter et pourquoi je me plaignais dans ses bras ? Pourquoi ressemblait-elle tant à lui ? Pourquoi elle continuait de se montrer réconfortante ? Elle ne semblait pas vraiment être à l'aise avec ça mais pourtant, voilà qu'elle me sèche la larme que je n'ai pas pu retenir, et qu'elle continue de me caresser ma chevelure, alors qu'elle me tient dans ses bras. Elle se montrait curieusement tendre et j'en avais honte. J'étais ridicule, comme toujours. J'ai toujours était comme ça. J'ai toujours était fragile mentalement. Non, je le suis devenu. J'ai laissé ma seconde personnalité être fort pour moi. Je ne voulais pas devenir quelqu'un de mauvais, qui fait souffrir les autres, et je l'ai laissé ça à lui, alors que je suis devenu un boulet. Voilà, c'est ça le mot. Et voilà qu'elle essaye de me rassurer mais je ne suis pas aussi stupide. Je sais qu'elle le fait car je tiens pour lui. Qu'elle ne veut pas le froisser, pour je ne sais qu'elle raison. C'était évident. Ils se ressemblaient beaucoup, tout les deux.

«- Tu n'es pas pathétique seulement idiot de croire en quelque chose qui n'existe pas. Tu peux te sentir aimer, mais cela finira par partir, chaque sentiment vient et part. La normalité ? Cela n'existe pas, nous sommes tous différents. Et ne parle pas de lui comme un monstre. Car si il fait ce qu'il fait, s'est pour te protéger, il évite que tu meurs, d'ailleurs qui sont les idiots qui t'ont enfermé ici ? Il va falloir que je parle avec eux ... Je déteste qu'on ne m'écoute pas. »

J'avais raison. Elle est comme lui. Elle ne croit pas en les gens. Elle ne croit pas que les personnes peuvent s'aimer, s'apprécier, être ensemble. Tout comme lui. Elle ne croit pas en la normalité. Elle a une vision cynique du monde qui nous entoure, et justement les actes de l'autre comme étant normaux. J'étais sûr qu'elle devait être comme lui. Peut-être un partenaire, cela commençait à être évident. Elle voulait savoir le nom de ceux qui nous ont fait ça ? Si sa ressemblance avec lui était aussi valable dans ce point, je savais qu'elle leur ferait du mal. Etait-ce bien de lui donner leur nom ? Dois-je lui mentir ? Garder ces noms pour moi ? Non, l'autre voudra s'y mêler à sa place, mais quel serait la meilleure chose à faire ? Elle semblait uniquement vouloir faire un exemple. Elle n'irait sûrement pas si loin que l'autre. Je serai ma main autour de mon bras... Je savais que je devais lui dire.

«- Sinon tu ne connais toujours pas mon prénom, donc moi s'est Nina»

Pourquoi était-elle aussi sympa ? Cela m'échappait. Elle se montrait si tendre. Comme si elle ne voulait pas m'effrayer. Et voilà qu'elle venait me déposer un baiser sur le front. Je rougis sur le coup, j'étais plutôt gêner. Je n'avais pas oublié ce baiser, même si j'en était pas le vrai destinataire. J'avais toujours une main sur mon bras, dans cette position timide, mais je sortit de ses bras, pour venir me gratter les yeux et m'empêcher de pleurer. Je ne pouvais pas rester un boulet pour elle. Après tout, elle n'en avait rien à foutre de moi et essayait juste de se montrer sympa avec moi, pour l'autre. Je devais faire un effort, puisqu'elle en faisait aussi un, et je sortit un petit sourire timide, alors que j'avais toujours le rouge aux joues. Je pris un petit soupire pour me calmer et repris alors.

«- Enchanté... Je suis désolé, ce n'était pas ce Alex que tu voulais voir, et voilà que je pleure devant toi. Je suis désolé. Tu te comporte comme lui d'ailleurs... »

Je poussa un petit soupire. Je devais reprendre mon calme. Arrêter de me comporter comme un faible. J'étais vraiment pathétique, même si elle ne le disait pas. Cela devait être dur pour elle de me supporter, je suppose. En même temps, je comprend pourquoi les gens ne me supporte pas. Je suis qu'un boulet, mais encore une fois, je me cache derrière ce faux sourire. Je donne l'air d'être un type sympa, qui va bien, et j'essaye encore de le faire, même si elle sait que ce n'est pas le cas, mais tant pis. Je lui sourit et après avoir repris mon calme, poursuis.

«- Sinon, c'est Thomas et Franck qui m'ont fait ce coup. Des anciens potes à Roger... Un type qui s'en prenait souvent à moi. Mais, t'en fais pas, ça ne fais rien. Tu n'es pas obligé de leur faire du mal, à cause de moi. »

Suite à ces mots, je pensa à quelque chose. Roger, sa mort... En était-elle lié ? Après tout, elle connaissait l'autre, et ce n'était pas l'autre qui l'avait tué. Ce n'était pas son style. Mais elle ? Je me tenais encore le bras, pas à l'aise, et reprit.

«- Dis... Le fait que depuis une semaine, les gens ne s'en prennent plus à moi... Tu as quelque chose avoir avec ça ? »

Je soupire suite à ces mots. Je n'osais pas lui demander pour la mort de Roger. Je ne voulais pas qu'elle le prenne mal. Ce n'était pas car elle lui ressemblait tellement qu'elle était une tueuse, elle aussi. Non, je sais qu'elle ressemble à mon autre moi, mais je ne dois pas la juger trop hâtivement.

«- Et toi ? Pourquoi tu ne réagis pas ? Pourquoi tu as fuis ? »

Dis-je alors, plus doucement, à moi même. Non, que dis-je ? A mon autre moi. A celui qui me hante. Je ne comprenais pas. Pourquoi ne faisait-il pas d'apparition ? Alors que cette personne était venu pour lui. Pourquoi ?

Je lui embrasse le front encore un acte que je ne ferais pas normalement. Je me sois faible en ce moment, depuis qu'Alex est rentré dans ma vie, je n'ai plus goût en rien, à part surveiller qu'il lui arrive rien d'ailleurs cela m'étonne qu'ils ne sont pas au courant, je n'ai pas été très discrète. Il doit avoir quelqu'un qui me surveille et si ce n'est pas le cas, cela arrivera bientôt. Je n'ai pas demandé de mission, ils doivent se poser des questions surtout que je tue rarement au pistolet et comme à mon habitude, je n'ai pas fait de rapport. Je me retiens de soupirer, je ne crois pas en l'amour, ni en autre chose, tu peux seulement être attaché à quelqu'un, mais cela finira par partir, pourquoi tenir à quelqu'un ? Cette personne finira par mourir. J'apporte que la mort autour de moi, s'est mon boulot. Je sais qu'ils voudraient bien que je me trouve quelqu'un, ils essayent toujours d'avoir des enfants pour les faire devenir comme moi, et s'est ce qu'ils ont fait avec moi, mais si un jour j'ai des petits monstres, je ne les laisserai pas me les prendre. Je ne suis pas tendre, mais je reste une fille, je voudrai pouvoir un jour fondait une famille, mais je ne le ferais pas, j'aurais trop peur qu'on essaye de faire du mal à mon époux et à mes enfants. Je suis protectrice envers les personnes auquel je tiens, je me suis éloignée de mon mentor pour cette raison.

«- Enchanté... Je suis désolé, ce n'était pas ce Alex que tu voulais voir, et voilà que je pleure devant toi. Je suis désolé. Tu te comporte comme lui d'ailleurs...»

Pourquoi s'excuse-t-il ? Oui j'aurais préféré parler à l'autre au départ, mais sa présence n'est pas désagréable, je ne vais pas le repousser par ce qu'il pleure, cela arrive à tout le monde sauf aux personnes sans cœur comme moi, mais bon il finira par s'endurcir, il comprendra que la vie ne fait pas de cadeaux, que personne aime réellement quelqu'un, nous sommes touts égoïstes et hypocrites. Je n'ai pas tendance à être hypocrite, je dis ce que je pense même si cela ne plait pas, bien sur je fais attention à ce que je dis pour pas dévoiler mon secret, mais s'est tout. Égoïste, oui je le suis quand j'ai quelque chose, je n'aime pas m'en séparer, mais cela se comprend car tout ce que j'ai, s'est tout ce que j'ai réussi à construire moi-même, je ne vais donc pas laisser les autres me le prendre. Je me comporte comme lui ? Je ne pense pas, on se ressemble un peu certes dans notre comportement, mais je ne suis pas lui et il n'est pas moi.

«- Sinon, c'est Thomas et Franck qui m'ont fait ce coup. Des anciens potes à Roger... Un type qui s'en prenait souvent à moi. Mais, t'en fais pas, ça ne fais rien. Tu n'es pas obligé de leur faire du mal, à cause de moi. »

Des amis de Roger, je vois celui que j'ai tué la semaine dernière d'une balle dans la tête, d'habitude je m'amuse avec mes couteaux, mais ma rencontre avec Alex deux m'a plus amusé que de torturer ce petit Roger, et maintenant il va falloir que je parle à ses amis de ne pas toucher à Alex si ils ne veulent pas avoir des problèmes. Je ne vais pas leur faire du mal moi-même si il continue, j'ai une ordre de gens à mon service dans cette école, cela sert d'être populaire quand on veut se venger de quelqu'un, on a pleins de prétendant pour le faire. Je ne vais donc pas me salir les mains. Je ne dois pas me faire remarquer, et taper des gamins, cela me fera remarquer donc je vais le faire faire par les autres si ma conversation avec eux ne les dissuade pas

«- Dis... Le fait que depuis une semaine, les gens ne s'en prennent plus à moi... Tu as quelque chose avoir avec ça ? »

Il n'est pas idiot en faite, je ne vais pas lui avouer que s'est moi, mais je ne vais pas le démentir non plus. Je lui ai déjà dit mon prénom, je vais pas tout lui dire, je garde le mystère autour de moi. Et si je lui dis tout son autre personnalité sera aussi au courant, je ne veux pas que cela soit le cas, je n'ai pas envie qu'il sache que je m'inquiète pour lui et que j'ai menacé un petit peu tout le monde, cela fonctionne plutôt bien d'ailleurs, je savais que je savais faire peur, mais dire à des idiots que les gros bras du lycée viendrait leur casser leur nez si il touche à Alex était une idée de génie. Bon bien sur il en a qui essaye, mais ils le regretteront, je m'en fais la promesse.

«- Et toi ? Pourquoi tu ne réagis pas ? Pourquoi tu as fuis ? »

Il essaye de parler à son autre personnalité, il ne viendra pas, il s'est barré quand il m'a vu. On dirait qu'il a peur se moi cela me donnerait envie de rire si je n'avais pas envie de le revoir, mais lui il ne veut pas donc tant pis, je ne peux rien faire contre cela. D'ailleurs je n'ai toujours pas répondu à toutes ses paroles. Il fait que parler je n'ai pas le temps de répondre moi du coup. Un courant d'air vient souffler contre ma peau, je frissonne, je commence à avoir froid, je me colle encore plus à lui.

- J'espère que cela te gêne pas que je me colle à toi, j'ai un peu froid, pas toi ? Sinon je ne leur ferais pas de mal seulement des menaces, je suis disons populaire. Et pour ce qui est dû fait que les gens ne s'en prennent plus à toi, à ton avis ? Suis-je la responsable ? Il ne viendra pas, il ne porte plus ses couilles.

Je lui sourie, j'essaye de détendre l'atmosphère. Cela marchera-t-il ? Aucune idée. En tout cas, je pose ma tête contre son torse. Je suis bien ici avec lui, même si de temps à autre le vent vient au souvenir qu'il fait froid et qu'il faudra bientôt rentrer.

Je parlais trop... Trop de question émergeait dans mon esprit, alors que je me sentais perdu. J'avais peur, je ne me sentais pas vraiment à l'aise, avec elle. Elle lui ressemblait beaucoup trop... Mais elle était aussi différente de lui. D'ailleurs, elle voulait le voir, lui. Pas moi. Pourquoi lui ne voulait-il pas la voir ? Pourquoi ne voulait-il pas répondre ? Pourquoi m'avait-il abandonné ? Je ne savais pas comment me comporter avec elle. J'étais ridicule et mal à l'aise. Je n'étais pas habitué à ça. Il était toujours là, pour moi, dans ce genre de situation. Mais pas cette fois. Etrange. De quoi avait-il peur ? Qu'est-ce qu'il était entrain de fuir ? Et puis, me voilà là, dans cette situation. J'avais remis mon masque. Mon masque de gars toujours souriant. Ce ridicule masque du type qui n'avait aucun problème. Je voulais arrêté de m'apitoyer sur mon sort. Après tout, c'était comme ça pour moi. Je gardais tout au fond de moi. Je ne sais pas pourquoi j'ai craqué devant elle. Tout ça car elle lui ressemblait, à lui. C'était étrange. La voilà qui s'approchait de moi, se colle à moi. Moi, le type toujours rejeté, je ne savais pas quoi faire. J'avais remarquer qu'elle n'avait pas l'habitude d'être tendre mais c'était hypocrite de ma part... J'en étais pas plus habitué. Pas par manque d'envie, mais par manque de possibilité. Qui voulait s'approcher de quelqu'un comme moi ? Un homme aussi ridicule. Une erreur de la nature, que sa mère avait abandonné et que son père battait sans arrêt. J'étais perdu, le rouge aux joues. Je la regardais, sans savoir quoi faire, hésitant. Voilà qu'elle prenait la parole.

«- J'espère que cela te gêne pas que je me colle à toi, j'ai un peu froid, pas toi ? Sinon je ne leur ferais pas de mal seulement des menaces, je suis disons populaire. Et pour ce qui est dû fait que les gens ne s'en prennent plus à toi, à ton avis ? Suis-je la responsable ? Il ne viendra pas, il ne porte plus ses couilles. »

Calme toi, Alex. Tu es ridicule. Tu ne le vois pas ? Elle avait froid ? C'était vrai que le vent s'était lever. Le froid ? Je ne savais plus ce que c'était. Ses soirées de grand froid où mon père m'abandonnait, à poil, dans le jardin. Où lui était là, à me parler, pour m'éviter de perdre l'esprit. Non, en réalité, je l'avais déjà perdu, et c'est comme ça qu'il est né, lui. Il est né pour perdre l'esprit à ma place. Pour devenir fou à ma place. Pour m'éviter de connaître ça. Il ne porte plus ses couilles ? Oui, c'est vrai. C'était étrange. Pourquoi avait-il abandonné ? Pourquoi avait-il fuis ? Cela ne lui ressemblait pas du tout. Elle m'avait sourit. J'avais rougit. C'était sûrement pour me rassuré, mais elle était très belle. Même si elle n'en avait rien à faire de moi, voilà qu'elle avait posé sa tête contre mon torse. J'étais pas plus à l'aise, mais je la prenais alors dans mes bras. Je tentais de la protéger de ce froid, comme lui l'aurait fait.

«- Je suis désolé. Je ne suis pas habitué à couvrir les gens, mais je ferai le nécessaire pour que tu ai moins froid. »

Disais-je. J'étais vraiment arrogant, non ? Crétin. La seule personne qui pouvait protéger l'autre, ici, c'était elle. Comme si quelqu'un d'aussi faible que toi pouvais la protéger. Comme si elle en avait besoin. Elle était comme lui. Je le sentais. Je sentais qu'elle était forte. Je l'enviais. J'aimerai l'être tout autant, mais je suis faible. Je l'ai toujours été et je le resterai. C'est mon père qui avait raison. Je suis faible et je m'accroche à une illusion. Mais si seulement j'étais capable de faire quelque chose pour elle. J'avais compris que c'était elle qui me protégeait. C'était sûrement elle aussi qui avait tué Roger. J'en étais pratiquement sur. Cependant, ce doit encore être ma parano qui agis. Pourquoi, alors qu'elle se montre aussi gentil avec moi, je continue à m'imaginer qu'elle soit un monstre ? Peut-être car je sais que je ne lui importait pas, que tout ce qu'elle faisait, c'était pour lui. Mais malgré tout, elle faisait plus pour moi que n'importe qui d'autre... J'étais pathétique. Pathétique. Pathétique. Combien de fois m'étais-je traité de la sorte ? En réalité, depuis mon enfance, c'est bien le seul mot qui me vient en tête pour me décrire. La pauvre, elle devait me supporter à cause de mon autre moi. Etait-ce une autre façon pour lui de s'amuser avec les gens ? Ou avait-il juste peur ? Cependant, je ne pouvais pas la décevoir encore plus. Elle voulait le voir et d'une manière ou d'une autre, je l'aiderai.

«- Je suis désolé, mais je t'aiderai si tu veux le voir. Je ferai en sorte qu'il porte ses couilles et qu'il te fait face. Je te le promet. »

Disais-je alors, en fermant les yeux. Oui, je lui donnerai ce qu'elle veut, peu importe la raison pour laquelle elle voulait le voir. Je ne le laisserai pas fuir cette fois-ci, comme il m'as toujours empêcher de fuir auparavant. Mes paupières se firent lourde, voilà que je venais de fermer mes yeux...

Je lui sourie avant de poser ma tête contre son torse, la soirée est froide, mais cela ne me dérange pas, je me sens bien dans ses bras. Il partage sa chaleur avec moi, je ne regrette pas d'être venue sur le toit pour penser. Je devrais être déçu que se ne soit pas sa deuxième personnalité, mais je ne le suis pas. Il est adorable quand il ne me pleure pas dessus. J'arrive à lui parler, alors qu'avec l'autre, on se saute dessus, je n'ai jamais eu de moment de tendresse avec quelqu'un, alors qu'il me serre dans ses bras, cela me fait bizarre, mais je ne partirai pas de là pour rien au monde . La situation est bizarre, mais je le suis aussi. Je ne suis pas le genre de personne qui sa fasse câliner, je n'aime pas être trop proche des gens quand je ne les blesse pas, mais avec les deux Alex, je suis proche d'eux sans leur vouloir du mal. M'ont-ils attendris ? Je ne pense pas, je change seulement de comportement avec eux.

«- Je suis désolé. Je ne suis pas habitué à couvrir les gens, mais je ferai le nécessaire pour que tu ai moins froid. »

Je lève ma tête pour le regarder dans les yeux, je lui montre que je le remercie. Qui ne compte pas sur moi pour le dire à haute voix, je ne me laisse pas câliner et je ne dis encore moins merci, je me laisse déjà aller dans ses bras, je vais éviter de m'enfoncer plus en le remerciant. Je me doute qu'il n'est pas habitué à faire ce genre de chose comme cela nous sommes deux. Mais si lui parlait et que je sois dans ses bras, lui permet d'oublier un peu tout ce qui le tourmente, je continuerai de le faire même si je suis mal à l'aise. Et je trouve cela mignon ce qu'il fait, me réchauffer, alors qu'il ne me connait pas et que je ressemble trop à son autre lui cela aurait dû le faire fuir bon il ne peut pas vraiment la porte est fermé. Je devrais peut-être appelé quelqu'un pour cela d'ailleurs avant qu'il soit trop tard et que tout le monde dort, je n'ai pas envie de montrer mon talent de "j'ouvre toutes les portes même quand la serrure est que d'un côté". Il a fallu que j'apprennes à crocheter n'importe quelle serrure au cas où qu'un jour j'en ai besoin. Car oui on nous apprend à ne rien dévoilait, mais aussi à ne pas nous faire prendre.

«- Je suis désolé, mais je t'aiderai si tu veux le voir. Je ferai en sorte qu'il porte ses couilles et qu'il te fait face. Je te le promet. »

Je soupire, pourquoi il ne s'arrête pas de s'excuser ? Je ne vais pas la taper parce que son autre lui ne veut pas me voir, ce n'est pas de sa faute et je suis bien ici avec lui, alors qu'il ne vient pas tant pis. Surtout que si je le vois tout de suite, j'aurais envie de le taper, car à cause de lui, j'ai fait sortir mon côté tendre. Il ferme les yeux, j'en profite pour l'embrasser, mais ce baiser n'est pas destiné à l'autre, il est pour lui. Il est tendre et timide ce que je suis avec lui et pas avec l'autre. Je ne veux pas qu'il se force à le aire venir pour moi. Je n'ai pas envie qu'il a mal de ma faute. Alors pourquoi ne suis-je pas partie quand je l'ai vu ? Il risque gros en s'attachant un moi, lui comme l'autre, mais surtout lui. Je ne dis pas qu'il est faible, il peut se défendre, je le sais, mais il a trop peur de blesser quelqu'un pour le faire. Une fois le baiser terminait, je me rends compte que je n'aurais pas dû faire cela.

- Je te demande pardon ... Je n'aurais pas dû ... Ne te force pas à le faire venir si tu n'en as pas envie. Ne te force jamais pour quelqu'un Alex ... Je devrais peut-être téléphoner à quelqu'un pour qu'il vient nous ouvrir, on ne va pas rester toute la nuit ici quand même.

Je me détache de lui, je prend mon téléphone en main, je cherche après une personne qui ne doit pas dormir. Je fais un message regroupait "Tu dors ?". On verra bien si quelqu'un me répondra.

Pourquoi se comportait-elle comme ça avec moi ? Pourquoi était-elle aussi gentil ? Je n'étais pas à l'aise pour ce genre de chose, mais pourtant, voilà que je la couvrait dans mes bras. Cette dernière m'avait fait d'ailleurs un regard qui se voulait reconnaissant. Elle ne cessait d'être réconforte avec moi. Pourquoi ? Pourquoi avec moi ? Pourquoi elle perdait son temps avec une personne aussi ridicule que moi ? C'était étrange... Pour la première fois... J'avais l'impression d'être proche de quelqu'un. C'était le cas de le dire, d'ailleurs. Elle était collé à moi. Elle avait soupirer à mes dernières paroles et j'avais un petit rire qui m'était échappé. Je n'y avais pas fait attention. Soudainement, je me sentais mieux. Enfin, j'avais toujours peur d'elle, à la fois parce qu'elle lui ressemblait mais aussi parce qu'elle était aussi proche que moi. J'avais cette envie de fuir, comme le lâche que je suis. Comme l'autre. Mais ce n'était pas comme si j'en avais la force ou la possibilité. De toute manière, je ne pouvais pas la lâcher. Elle était si gentille avec moi. Mes yeux s'étaient fait lourd, et j'avais fini par les fermer, pour à ma surprise, sentir à nouveau ses lèvres contre les miennes. Cependant, ce n'était pas comme la première fois. C'était tendre et doux... C'était agréable et je n'avais pas réagis. Je ne savais pas comment faire et puis, de toute manière, je n'avais pas envie de réagir. J'aimais sentir ses lèvres contre les miennes et peu importe ce que cela voulait dire, ni le temps que sa prenait, j'étais heureux. Elle avait arrêté le baiser et je la regardais surpris, alors qu'elle semblait avoir des regrets. Bien sur. Pour qui je me prenais ?

«- Je te demande pardon ... Je n'aurais pas dû ... Ne te force pas à le faire venir si tu n'en as pas envie. Ne te force jamais pour quelqu'un Alex ... Je devrais peut-être téléphoner à quelqu'un pour qu'il vient nous ouvrir, on ne va pas rester toute la nuit ici quand même. »

Elle s'était ensuite détaché de moi, et venait de prendre son téléphone. Je ne savais pas comment réagir ni à ses paroles, ni à ses actions. Quoi dire après ce baiser ? Je rougissais fortement. C'en était désagréable. Tellement que je ne pouvais plus la fixer du regard. Elle commençait à taper un message tandis que je me tenais droit, timidement, en me tenant à nouveau le bras. Sans savoir quoi faire, je recula jusqu'à sentir le mur derrière mon dos, puis je me mis assit contre ce mur. Je ne savais pas quoi dire. Personne ne s'était jamais montré aussi tendre avec moi et puis, je ne le méritais pas. Elle était belle, forte. Elle lui ressemblait beaucoup. Et voilà qu'elle était coincé avec moi. Elle avait beau agir comme si ce n'était pas grave, je ne pouvais m'empêcher de penser que je devais être un boulet pour elle. J'étais toujours envahit par ses pensées négatives, de toute manière. Même quand je me cache derrière mon faux sourire et mon faux air de bonheur.

«- Je...heu... Cela ne me gêne pas. Il agit en lâche alors qu'il m'a toujours reproché ça... Et puis, je sais... Je dois jamais me forcer pour quelqu'un. Il me l'a déjà dit. Il m'as déjà dit que personne n'était là pour moi. Que je ne peux faire confiance à personne. Que je n'ai pas de véritable amis. Qu'être bon n'importe rien de bon dans ce monde... Je le sais. Je sais, mais contrairement à vous deux... Je continue à avoir de l'espoir. A croire les autres. Je sais que c'est ridicule, mais j'ai envie d'y croire. J'ai envie d'être plus optimiste... »

J'ai un petit rire en me sentant idiot. Je me frotte les yeux car je sentais que des lames pourraient encore couler. Pourquoi je relançais ce sujet ? J'étais vraiment tellement désolé. Voilà que j'allais encore me plaindre de ma personne ? Non, je devais réagir. Cette fois-ci, ne pas pleurer sur ma vie. Elle n'avait pas à supporter ça. Si seulement elle lui ressemblait pas tant, et si seulement je n'avais pas cette impression que je pouvais me confier à elle. Elle me donnait cette même impression... Cette impression de pouvoir me protéger. C'est marrant, n'est-ce pas ? C'est loin des clichés de l'homme qui protège la fille. On inverse les rôles. C'est moi l'abrutit qui pleure pour un rien. Je la regarde avec mon sourire. Je ne voulais pas l'inquiéter. Elle en avait fait beaucoup pour moi, alors que je ne le méritait pas.

«- Je suis désolé. C'est par ma faute que tu te retrouve coincé là, et je suis d'aucune utilité pour nous sortir de là, car j'ai personne dans ma liste de contact. » *J'eu un rire jaune.* «- Je dois encore me remettre à toi. Si seulement il était là. Il aurait trouvé un moyen, lui, pour péter cette porte.»

Je me sentais encore inutile. Encore une fois, j'avais prononcé des mots qui donne plus l'impression que je me plaignais. Quel plaie. Cela devait vraiment l'ennuyer. j'étais qu'un crétin, c'était pas possible. Je regardais le ciel étoilé. C'était beau. J'étais entrain de le contempler alors qu'elle se bougeait pour nous faire sortir de là. Ridicule... Je baissais mon regard pour la regarder, elle. Un sourire sincère s'affiche sur mon visage. cette fois-ci, ce n'était pas un masque. Je lui étais vraiment reconnaissant. Pour tout.

«- Merci. »

Disais-je. C'était pas grand chose, par rapport à tout ce qu'elle avait fait. Même si elle devait même pas savoir pourquoi je la remerciais. De toute manière, je doute qu'elle était vraiment à l'aise pour recevoir des remerciements, mais j'étais vraiment reconnaissant envers elle.

Je me détache de lui, je suis bien dans ses bras, mais on ne peut pas rester toute la nuit sur ce toit, lui n'a pas l'air de sentir le froid, mais moi oui pourtant je devais avoir l'habitude, mais je suis habillée que d'une robe quand je suis en mission et que j'attends dehors, j'ai une tenue plus approprié que celle-ci. On va donc dire que j'ai froid à cause de ma tenue et le vent qui vient se fracasser contre moi, nous sommes en hauteur, le vent est donc plus présent. Je prends mon téléphone qui se trouvait dans ma chaussure gauche, dans la droite il y a mon couteau préféré. Comme je le dis, nous ne sommes jamais accès prudent, j'ai aussi des fils de fer pour crocheter des serrures au cas où, on peut me téléphoner à n'importe quel moment pour que je tue quelqu'un ou pour me donner rendez-vous pour être certain que je ne me sauve pas. Car oui une fois qu'on est engagé et qu'on sait quelque truc sur cette organisation si tu veux partir s'est les pieds devant. Et si tu t'enfuies, on te cherche, on te traque pour te tuer. Enfin bref j'envoie un message regrouper à tout le monde en disant "Tu dors ?". Je l'entends se reculer, il n'est pas discret même avec un autre bruit j'aurais pu l'entendre marcher. Bon j'ai développé mon ouïe donc s'est pour cela, mais cela personne le sait à part moi. J'ai travaillé beaucoup pour être à ce niveau. Jour après jour, j'ai appris toutes sortes de combat : boxe, judo, karaté, tire à l'arc, tire au revolver, tire au sniper bref je sais pratiquement tout faire. On m'a même appris à nager, à grimper aux arbres, ... Bref si je veux, je peux descendre de ce toit s'en ouvrir la porte, mais je ne vais pas faire le Yamakazi.

«- Je...heu... Cela ne me gêne pas. Il agit en lâche alors qu'il m'a toujours reproché ça... Et puis, je sais... Je dois jamais me forcer pour quelqu'un. Il me l'a déjà dit. Il m'as déjà dit que personne n'était là pour moi. Que je ne peux faire confiance à personne. Que je n'ai pas de véritable amis. Qu'être bon n'importe rien de bon dans ce monde... Je le sais. Je sais, mais contrairement à vous deux... Je continue à avoir de l'espoir. A croire les autres. Je sais que c'est ridicule, mais j'ai envie d'y croire. J'ai envie d'être plus optimiste... »

Cela ne le dérange pas que je l'embrasse ? Il ressemble un peu à son autre lui, la dernière fois cela ne le gênait pas au contraire, il avait l'air d'apprécier et même lui apprécie mes baisers, j'en suis contente cela veut dire quand faite je me débrouille plutôt bien. Je ne suis pas une experte, je l'ai fait de temps en temps, je suis encore une novice dans ce domaine, mais je me promets de m'améliorer. Oui son autre personnalité agit en lâche et cela m'étonne, il lui apprend à ne pas le faire, mais pourtant lui il le fait, il devrait suivre ses propres conseilles. Oui on ne peut pas faire facilement confiance en quelqu'un, mais il y a toujours quelqu'un à qui on peut avoir confiance, je laisserai ma vie dans les mains de Marcus, je sais qu'il ne me trahira pas, je suis la fille qui n'a pas pu avoir. Il me l'a dit plusieurs fois que si un jour j'ai besoin de quelques choses, je peux aller le trouver. Oui on n'a jamais de véritable amis, les amis viennent et partent, on ne passera pas notre vie avec eux. N'être bon n'importe rien, exact. L'espoir ne sert à rien, il ne faut pas espérer, il faut tout faire pour y arriver. Le monde ne sera pas meilleur, l'optimiste ne sert à rien, on ne peut pas être heureux quand on nous fait du mal.

«- Je suis désolé. C'est par ma faute que tu te retrouve coincé là, et je suis d'aucune utilité pour nous sortir de là, car j'ai personne dans ma liste de contact. Je dois encore me remettre à toi. Si seulement il était là. Il aurait trouvé un moyen, lui, pour péter cette porte.»

Je vais le tuer, si il s'excuse encore une fois, je le tape, je déteste qu'on s'excuse pour rien. Cela me donne des envies de meurtres, même si je ne tue pas hors mission, je fais seulement souffrir les autres, mais pas lui, enfin pas eux plutôt. Oui si il n'aurait pas été là je ne serais pas coincé, mais si il n'aurait pas été là, je serais entrain de penser à son autre lui et de déprimer, car je n'arrive pas à me le sentir de la tête. Là au moins je ne pense pas à sa deuxième personnalité, mais à lui et des souvenirs de mon éducation avec la société. D'ailleurs, je ne sais pas pourquoi j'ai décidé d'aller dans l'internet si je voulais, j'aurais pu avoir une maison, mais les personnes se seraient poser des questions, une enfant qui vit seule cela fait jaser. J'ai donc dû faire le meilleur choix, mais je voudrais bien quand même avoir une maison pour pouvoir y aller quand je rentre de mission tard le soir, je n'ai pas envie de me faire chopper avec des vêtements pleins de sang. Oui j'ai mon sac pour me changer, mais je déteste me changer dans la rue. Je n'ai pas besoin de lui pour sortir de là, le fait qu'il n'a pas de contact, n'est pas grave, j'en ai pleins à revendre même si s'est con ne me réponde pas, je sens que je vais devoir crocheter la serrure. J'en suis certaine qu'il aurait trouvé un moyen de péter la porte, mais on se serait fait tuer, car on n'a pas le droit d'être là.

«- Merci. »

Pourquoi me remercie t-il ? Nous ne sommes pas encore sortie d'ici il ne devrait pas me remercier. Ou cela est-il pour autre chose ? Peut-être dû au fait qu'il croit que s'est moi qui l'a aidé cette semaine, bon cela est la vérité, mais je n'ai pas envie qu'il soit au courant. Je vais donc devoir faire l'idiote, je déteste cela, mentir pour me protéger, mais je suis obligée même si je l'aime bien si cela se sait que je le protège, il sera en danger ou ils voudront que j'ai un enfant avec lui et qu'après je le tue, aucune idée parfois ils ont des idées bizarres. Je vais à côté de lui. Je lui pose les jambes bien à plat contre le sol tout en les écartant une fois que cela est fait, je me mets dans l'espace que j'ai crée et je m'appuie contre lui.

- Ne me remercie pas, ce n'est pas la peine, nous ne sommes pas encore sortie d'ici, personne ne me répond. Ils doivent dormir. Oh et arrête de t'excuser ou je te donne une fessée *je rigole* Etre optimiste ne te rapportera rien, ce n'est pas en étant optimiste que tout ira mieux, il faut se battre pour s'en sortir.

Je me demande si sa personnalité deux à peur de moi ou si s'est autre chose, cela me hante, je devais lui demander, mais lui le sait-il ? Va-t'il me répondre sans mentir ? Il n'est pas dû genre à mentir, je vais donc tenter le coup.

- Dit ton autre toi, pourquoi il ne se montre pas ? Il a peur de moi ? Ou il m'aime trop donc il se sauve ? Si tu ne sais pas, ce n'est pas grave. On pourra dire qu'il est lâche dans les cas.

Elle s'approche de moi. Elle vient se mettre assit entre mes deux jambes, après les avoir elle même écarté pour se faire de l'espace. Moi, je la regardais et je n'osai rien faire. Comme toujours, j'étais celui qui se laissait faire et ne faisait rien. Enfin, dans ce cas précis, ce n'était pas dérangeant. Je l'observais, rougissait légèrement. Elle était venu s'appuyer contre moi. J'étais un peu perdu, je ne savais pas du tout comment réagir. Elle était trop belle. De quoi je raconte ? Mon cerveau a sûrement du brûler à cause de la honte que j'avais.

«- Ne me remercie pas, ce n'est pas la peine, nous ne sommes pas encore sortie d'ici, personne ne me répond. Ils doivent dormir. Oh et arrête de t'excuser ou je te donne une fessée. Etre optimiste ne te rapportera rien, ce n'est pas en étant optimiste que tout ira mieux, il faut se battre pour s'en sortir. »

Son sourire me réchauffer mon coeur. Elle avait raison, mais je le savais. J'ai toujours eu l'habitude de m'écarter, d'être celui qui abandonne vite face aux positions des autres. J'ai toujours était celui qui s'abaisse face aux autres et s'excuse, à tels points que c'était devenu naturel pour moi. Combien de fois m'étais-je excusé, au juste, depuis qu'on a commencé à parler ? En vérité, j'étais désolé d'exister... Je ne méritais pas de vivre, tout comme mon père. Ma mère n'aurai jamais du se marier avec cette enfoiré, et n'aurait jamais eu un fils comme moi. J'étais faible. Extrêmement faible. A quel point que c'en était navrant. Tellement faible que j'avais crée une autre personnalité pour me cacher derrière lui et le laisser éliminer tout ce qui était dur pour moi. Je suis ridicule. Pourquoi était-il pas là d'ailleurs ? J'ai besoin de lui. Non, c'est pas ça. C'est que je ne veux pas lui infliger ma personne. Je veux pas qu'elle soit obligé de supporter qui je suis. Un boulet, un vrai. Je ne sais que pleurer, servir à rien. Je n'ai jamais servit à rien... Voilà pourquoi les gens m'ont toujours rejeté. Je parle d'espoir, mais en réalité, je suis la personne qui a le plus perdu foi en un quelconque espoir. je m'efforce d'être bon... D'être optimiste, mais en réalité, j'y crois pas un seul instant à tout ces conneries...

«- Dit ton autre toi, pourquoi il ne se montre pas ? Il a peur de moi ? Ou il m'aime trop donc il se sauve ? Si tu ne sais pas, ce n'est pas grave. On pourra dire qu'il est lâche dans les cas. »

C'est con... Suite à ces mots, j'ai ressentie une sensation bizarre. Une sensation de mal-être. Pourquoi ? Je sais pourquoi. Je ne dois pas me le cacher. Elle s'intéresse à l'autre, pas à moi. C'est ça qui me fait mal. Qu'elle continue à vouloir en savoir plus sur l'autre moi, alors qu'elle est la première personne a m'avoir donné l'impression qu'on s'intéressait à moi depuis une éternité. La première personne à m'avoir donné la sensation d'avoir un peu d'espoir, et regarder moi maintenant. Je souris, comme un crétin. Je donne cette impression d'être bien, alors qu'intérieurement, je me déteste... J'ai les pires pensées.

«- C'est con... Je ne sais que m'excuser. »

j'eu un rire nerveux. Je me cachais derrière mon air sympathique, mais en réalité, j'étais mal. Mal mais je ne voulais pas lui dire. J'avais même envie de cacher mon autre moi, ne plus le voir. Le faire disparaître pour peut-être qu'elle s'intéresse à moi. Je suis ridicule. Je veux que la seul personne qui s'intéresse à moi disparaissent pour ça ? Alors que s'il n'existait pas, jamais elle aurait été si gentille avec moi. Est-ce vraiment lui le monstre ou moi ? J'ai tendance à avoir l'impression que la mauvaise personnalité, c'était moi et pas lui... Je n'avais pas fait attention mais je l'avais pris dans mes bras. Sans faire attention, je voulais juste la sentir dans mes bras, savoir qu'elle était là. Parce qu'elle était la première autre personne à m'avoir montré un vrai sourire. Même si je m'y prenais mal, inconsciemment, je voulais juste avoir cette impression de la protéger dans mes bras... Ou peut-être que je veux juste pas qu'elle s'en aille ? Pathétique....

«- Je suis qu'un lâche... Peut-être est-ce pour ça que je veux croire en un certain espoir. »

Disais-je, plus pour moi même. Je savais, au fond de moi, que je retardais ma réponse autant que possible. Elle voulait en savoir plus sur lui et moi, comme un lâche, je me taisais. Ridicule. Alors que lui me gardait toujours en tête, quoi qu'il arrive. Lui faisait toujours tout pour moi, et moi rien pour lui. Je suis lui et il est moi, dit-il souvent. Il se trompe complètement. Je ne suis pas aussi bon que lui. C'est amusant mais je me rend compte que le seul de nous deux qui était vraiment bon, c'était lui.... Mais s'il était là, il pourrait s'occuper de cette porte et l'aidait. Moi, je ne lui sers à rien. Je ne peux même pas l'aider. Apparemment, personne n'est actuellement dans la possibilité de lui venir en aide. Si seulement il était là, lui....

«- Pour lui, je ne sais pas... Je ne sais pas à ce qui pense, en réalité. En fait, je n'ai jamais pris la peine de le comprendre... Je suis ridicule.... Il n'aurait jamais réagit comme ça, mais ces derniers temps, il est légèrement bizarre. Depuis un peu plus d'une semaine, d'ailleurs. Il n'était plus lui même.... Je ne sais pas pourquoi... »

Je soupire, suite à ces mots.... Il aurait déjà défoncer cette porte, lui. Et il serait déjà entrain de s'en prendre aux deux personnes qui ont fait ça. Le pire, c'était que je m'étais forcé pour ne pas m'excuser encore. C'était encore un "désolé" que je voulais dire... Tout ça parce que je ne me supporte pas... Je la tenais dans mes bras alors que je ne le mérite pas, mais malgré tout, tant qu'à faire, je la protégerai du froid. Au moins, si je pouvais faire ça....

«- Je peux, au moins, te protéger du froid. »

Suite à mes mots, je le sens changer de comportement. Je m'en veux, je n'aurais pas dû parler de l'autre, il doit surement penser que je veux être avec l'autre et pas avec lui. J'ai envie de soupirer, mais je ne le fais pas. Il ne sait pas ce qui se passe dans ma tête et heureusement, il serait dégoûté de moi. Il me trouvera sans doute pire que son autre personnalité, car j'en ai fait des choses ignobles pour les autres, tuer mes parents, tuer des personnes seulement parce qu'on me l'ordonne, je ne me pose pas de question, je tue qui on me dit de tuer, je suis devenue une machine. Bien sûr je ressens encore des émotions, mais pas quand je tue, je n'ai aucun remord, je fais ce que je fais et je ne m'en veut pas, cela ne m'empêchera pas de dormir le soir. Je suis en quelque sorte un monstre, mais je suis une tueuse, cela est mon travail, je n'ai pas le temps et le droit d'avoir de la compassion pour mes victimes de toute manière je n'en suis pas capable. J'ai perdu mon âme, il y a 2 ans, elle ne reviendra pas.

«- C'est con... Je ne sais que m'excuser. »

Mais non je suis certaine qu'il sait faire autre chose que s'excusait, mais à force de se dire cela, il s'est convaincu qu'il ne savait rien faire qu'il était con. Ce n'est pas le cas personne est réellement con, il fait seulement des actes idiots comme lui. Il m'a pris dans ses bras, je suis surprise, mais je me laisse faire, il me fera aucun mal et si il tente de me blesser, je sors mon couteau immédiatement, je ne me laisserai jamais blesser sans combattre même si je ne veux pas faire de mal à cette personne. J'ai beau être bien avec lui, je reste sur mes gardes, car s'est toujours des personnes à qui on fait confiance qui nous trahit, j'en suis la preuve vivante, mes parents m'ont trahis, je les ai donc trahit à mon tour, mais eux ils sont morts.

«- Je suis qu'un lâche... Peut-être est-ce pour ça que je veux croire en un certain espoir. »

Il continue de parler sans répondre à ma question. Il essaye de retarder sa réponse, je déteste qu'on me fait perdre mon temps, mais de toute manière je suis bloquée ici ou pas. Si vraiment j'aurais envie de partir, je pourrai le faire, je ne veux simplement pas partir de ses bras, j'y suis bien. Et si on me demande si j'ai apprécié ses moments, je nierai pour pouvoir le protéger, oui je le protégerai des personnes qui veulent me voir dans la tombe, je ferais tout pour qu'il ne soit jamais en danger de ma faute. Je devrais peut-être ne plus le revoir, je ne sais pas. Je n'ai pas envie de ne plus le revoir, j'ai failli à mes paroles avec l'autre enfin je ne l'ai pas revu lui, mais son autre lui, je n'ai donc pas complètement trahis mes paroles.

«- Pour lui, je ne sais pas... Je ne sais pas à ce qui pense, en réalité. En fait, je n'ai jamais pris la peine de le comprendre... Je suis ridicule.... Il n'aurait jamais réagit comme ça, mais ces derniers temps, il est légèrement bizarre. Depuis un peu plus d'une semaine, d'ailleurs. Il n'était plus lui même.... Je ne sais pas pourquoi... »

Il soupire pourquoi ? Ce n'est pas de sa faute si on est enfermé ici, en réalité nous ne sommes pas enfermé, je peux ouvrir cette porte à tout moment, mais je n'ai pas envie de lui montrer que je sais crocheter une serrure ou descendre de ce toit sans problème. Il ne sait donc pas, j'avais raison, il ne lui a rien dit. Il est donc bizarre depuis notre rencontre, j'ai dû le chambouler pour qu'il réagisse comme cela. J'ai envie de sourire, mais je ne le ferais pas, je ne vais pas sourire pour cela. J'entends du bruit quelqu'un monte les escaliers, je me souviens que les surveillants doivent faire des rondes aussi ici. Je pousse Alex dans un coin et je me mets à murmurer.

-Un surveillant arrive, ne bouge surtout pas jusqu'à temps que tu n'entends plus de bruit, je vais te faire sortir d'ici, mais ne bouge pas je t'en prie, je bloquerai la porte pour pas qu'elle se ferme, cet objet tu me le ramèneras, je dors dans la chambre 01 dans les dortoirs des filles, je n'ai pas encore de coloc tu peux donc venir une fois sortie d'ici, mais fait attention à ne pas te faire prendre maintenant chut et merci de m'avoir protéger du froid petit ange blond.

Je me mets à côté de la porte une fois qu'elle est ouverte, je soupire de soulagement enfin un faux soupire de soulagement, je parle avant que le surveillant ne parle.

- Merci monsieur vous venez de m'éviter une nuit sur ce toit...

Jeune fille, le toit est interdit pour les élèves, je vais donc devoir te donner une heure de colle

Dans ma tête, j'ai envie de rigoler, j'ai trouvé un super plan.

- Je ne savais pas monsieur ... Je viens d'arriver, mes amis m'ont donnés rendez-vous ici et quand je suis arrivée, on m'a enfermé cela doit faire au moins une bonne heure que je suis ici dans le froid

Qui sont ses élèves ? Je vais les sanctionner.

- Thomas et Franck monsieur.

Il est temps pour vous de rentrer

Je ne lui réponds pas, je laisse tomber mon couteau pour bloquer la porte et je m'en vais avec le surveillant, il me ramène dans ma chambre. J'ai envie de rigoler, je n'aurais même pas besoin de faire parler de moi pour punir ses deux idiots, mais il faudra que je les surveille.

Suite du rp

» Tu me hantes [Rp Ichiko][Yaoi][Fini]
» Qui es-tu ? [Rp Alex][Fini]
» Une vaste blague [Rp Ichiko][Fini]
» Je te les apportes comme promis. [RP Nina][Fini]
» de l'envie d'un bain de sang... [PV: Nina][Fini]